Relocalisation des entreprises

Publié le 16 juin 2013 par Letombe

Le 14 juin 2013 une série des mesures seront annoncées pour inciter des entreprises à relocaliser en France:

Il s’agit d’accompagner le mouvement de relocalisation à l’heure où le producteur, comme le consommateur, commence à penser made in France.

La hausse des salaires en Chine, du prix de l’énergie, des coûts de logistique et des transports, ainsi que l’attrait du consommateur pour le savoir-faire français sont des facteurs qu’il convient désormais de prendre en compte.

Beaucoup d’entreprises françaises ont déjà décidé de rapatrier tout ou partie de leur activité en France: Eminence, entreprise de sous-vêtements masculins, les skis Rossignol, les jouets Meccano, ou encore les lunettes Atol qui vont relocaliser 25% de leur production chinoise et roumaine en France.

Les pionniers sont très satisfaits de cette démarche. En effet, en Asie notamment, les entreprises qui s’appuient sur une main d’œuvre ultra qualifiée peinent à la maintenir en poste après avoir payé sa formation. Le turn-over coute cher tout comme l’envoi d’ingénieurs français pour le suivi de production.

Le Made in France a finalement plus d’avantages que d’inconvénients et la main d’œuvre est reconnue plus fidèle et plus compétitive. La réactivité en cas de soucis de production et la fiabilité des produits sont des atouts indéniables et ils sont aussi attractifs pour les investisseurs étrangers. Ainsi, à Cestas en Gironde, la biscuiterie-chocolaterie du groupe américain Mondelez emploie près de 500 personnes et a investi 40 M€ d'investis sur le site au cours des 4 dernières années.

Si la majorité souhaite accompagner les entreprises, chacun de nous peut, au quotidien, amplifier le mouvement en préférant les productions locales et les produits Français en général.

Produire en France et acheter français est un moyen de soutenir la croissance et l’emploi.

Ensemble soutenons le « made in France », sauvegardons nos emplois!

Pascal Terrasse, Député de l'Ardèche, Ancien Président du Conseil général