Après quelques films chroniqués avec quelques semaines voir quelques mois de retard, j’inverse la tendance aujourd’hui. On va parler d’un film qui sort le 11 juin chez nous. Petit film d’horreur de série B, plutôt agréable à regarder, The Ruins présente surtout un grand méchant monstre particulièrement original et retors…
The Ruins – Ruines mayas, plantes carnivores et sang…
Une bande de jeunes touristes américains, en vacances à Cancun, font la connaissance d’un touriste grec, Dimitri, dont le frère à disparu en allant explorer des ruines Maya a proximité. Ne souhaitant pas y aller seul, il arrive à convaincre la petite bande de le suivre pour retrouver sa trace. Sur place les choses se compliquent lorsqu’une tribu locale force les touristes à se réfugier en haut d’une pyramide maya où une étrange plante semble tout envahir…
The Ruins fait partie de cette nouvelle vague de petits films d’horreur, tournés avec un petit budget et resserrant au maximum leur histoire pour essayer d’être le plus efficace possible. Humour absent, gore généreux, durée courte (1h30 générique compris), tout est fait pour plonger dans le vif du sujet.
Alors certes en cherchant l’efficacité à tout prix, il est dur d’accoucher d’un vrai bon film. Seuls quelques rares films comme Saw 1 (et non pas les suites plutôt mauvaises, d’ailleurs je chronique Saw 4 dans quelques jours) sont arrivés à tirer leur épingle du jeu. The Ruins reste quand même une série B réussie, grâce surtout à son danger principal incarné par une terrible plante.
En s’inspirant de la réalité, et d’une variété de plante cannibale ressemblant à du lierre, les scénaristes ont poussé le délire jusqu’au bout. Dans le film, la plante est liée à une mystérieuse malédiction maya. Elle s’insinue dans les moindres blessures pour y déposer ses graines et pour commencer à pousser à l’intérieur des organismes. On a ainsi le droit à quelques séquences gratinées d’automutilation où nos pauvres touristes essaient tant bien que mal de se débarrasser de la plante.
Le film se permet également, comme c’est la mode en ce moment, de fustiger le comportement impérialiste américain. Les touristes des iouhèsse ont tendance à se sentir un peu trop chez eux où qu’ils aillent, à regarder les peuplades étrangères avec condescendance et à ne pas chercher la discussion… C’est d’ailleurs ce comportement qui va amener les touristes du film à se retrouver piégés sur la pyramide maya du film.
Le casting est composé uniquement de têtes peu connues croisées de-ci de là dans divers films récents. Pas de surprise de ce côté, aucun acteur ne sortant vraiment du lot. On pourra quand même regretter par moment des ellipses narratives un peu trop violentes. En cherchant l’efficacité à tout prix, le réalisateur Carter Smith fait parfois des coupes un peu trop brutales qui peuvent bizarrement desservir un peu le rythme.
Lorsque l’on constate la terrible efficacité d’un boogeyman incarné par une plante, on ne peut que se demander ce que donnerai une adaptation live de Jayce et les conquérants de la lumière. Remarque, au vu du résultat des adaptations de mangas en film, ce n’est peut être pas une si bonne idée que ca à priori…
Pour conclure, The Ruins, petit film sympa pour passer un bon moment décérébrant avec une petite série B de bonne facture. Au ciné le 11 juin.
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