Au fil du temps, les positions de l'UDI se précisent : elles sont globalement proches de celles du MoDem. Avec l'UDI on a affaire à un parti qui oscille entre centre-droit et droite modérée avec une composante libérale certaine.
L'UDI, là où elle n'est pas en position de force privilégiera sans doute des alliances avec l'UMP. Mais là où elle dispose de figures implantées et connues, elle aura évidemment plus de marges de manoeuvre.
Il me semble que c'est aux municipales où les alliances entre centre et centre-droit ont le plus de perspectives.
Aux européennes, malheureusement, en dépit de la volonté de plusieurs membres de l'UDI de rejoindre l'ADLE, il me paraît à peu près acté qu'elle fera liste commune avec l'UMP. Je ne sais pas ce que feront ses élus. Pour notre compte, au MoDem, nous irons évidemment seuls à la bataille avec, je l'espère (et nous y travaillons) un programme clair et convainquant.
Je rejoins au fond ce que dit Philippe sur son blogue : la différence entre UDI et MoDem est loin de n'être que tactique. Nous avons des divergences de vue dans un certain nombre de domaine et pas exactement les mêmes idées. Mais elles sont compatibles la plupart du temps.
D'ailleurs, je me reconnais davantage dans les propositions de l'UDI et de ses leaders que dans celles du MoDem (Bayrou et Marielle de Sarnez mis à part), mais je préfère la ligne d'indépendance d'esprit du mouvement démocrate.
En termes d'élus, l'UDI est plus développée que le MoDem, mais en impact électoral, nous sommes sur des étiages sensiblement équivalents hors Bayrou.
Eb somme, nous avons un véritable intérêt à nous associer partout où cela nous est mutuellement avantageux.