Prise en main : Sony Playstation 4

Publié le 15 juin 2013 par Brokenbird @JournalDuGeek

Après un lancement particulièrement axé autour des gamers en février dernier, c’est finalement lors de l’E3 2013 qu’on a pu découvrir en vrai la console nouvelle génération de Sony, la Playstation 4. Positionné à partir de 399€, elle se place en concurrente directe de la Microsoft Xbox One et proposera à peu de choses près le même écosystème que sa grande soeur, la Playstation 3.

Le design

Lors de sa première annonce en février dernier, on n’avait pas pu découvrir le design de la console puisque Sony avait fait le choix de ne montrer que sa nouvelle manette, la DualShock 4. Salon mondial des jeux-vidéo oblige, Sony a enfin montrer au monde à quoi ressemblerait sa nouvelle Playstation 4. Je vous rappelle qu’on parle de design là, certains vont aimer, d’autres non. Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas. Pour ma part, après avoir vu le design de la Xbox One, je vous avouerai que j’ai bien aimé le design de la Sony Playstation 4. Son design est tranchant et n’est pas sans rappeler celui de la Playstation 2. C’est donc sous la forme d’un monolith noir qu’on retrouve la console nouvelle génération de Sony.

Contrairement à la Xbox One, la Playstation 4 ne nous propose pas une tonne de connectique, on retrouve ainsi une sortie HDMI, un port Ethernet, un port USB, une sortie optique et la prise secteur. D’ailleurs, il semblerait que l’alimentation soit intégré dans la console comme pour les précédentes consoles de Sony. Résultat des courses, pas d’alimentation externe comme sur Xbox 360.

Présentée sous cloche mais surtout jamais vraiment allumée, je ne sais pas trop quel est l’affichage ou les LEDs intégrées. En effet, je suis allé voir sur le stand de Sony, et aucune PS4 n’affichait quoique soit. Soit elle a une fonction pour éteindre les LEDs et/ou l’affichage, soit, c’était toutes des mockups (tout comme les Xbox One apparemment).

La manette

A l’annonce de la DualShock 4 en février dernier, j’avais trouvé que Sony ne s’était pas trop foulé. Alors oui, il ne fallait pas perdre l’héritage depuis la PS One mais quand même. Comme vous le savez maintenant, la nouvelle DualShock 4 intègre une zone tactile. Très honnêtement, je ne m’en suis pas trop servi sur les jeux que j’ai pu essayé. J’étais par ailleurs un peu sceptique sur le design de la manette, surtout après avoir essayé le Gamepad Pro de la WiiU.

Du coup, quelle ne fut ma surprise de réaliser comment la prise en main était excellente avec cette DualShock 4. Je ne suis pas un grand défenseur des sticks analogiques au centre et en bas mais ça ne m’a posé aucun problème, surtout avec les sticks convexes (enfin !). Deuxième excellente surprise, les boutons L1, L2, R1, R2 qui sont super accessibles. Alors que sur les manettes Xbox 360 et Xbox One, je trouvais que les boutons de la tranche restent trop séparés des gâchettes, trouver le bouton de la tranche depuis la gachette est d’un naturel et instinctif. Pour le reste des boutons et de la croix de direction, pas de trucs particuliers à noter. On regrettera juste que Sony n’ait pas choisi d’intégrer un moteur de vibration comme sur la manette de la Xbox One. Il faut y avoir goûté pour vraiment le comprendre mais ça apporte beaucoup dans l’expérience de jeu.

Les jeux

Du côté des jeux, j’avoue avoir été un peu déçu pour la Sony Playstation 4. C’est surtout dû au fait que les jeux se résumaient plus à des annonces qu’à des démos jouables. Et quand c’était jouable, il y avait comme un truc qui manquait et qui nous transporte.

On commence par Driving Club qui sera offert, apparamment et heureusement, parce que de ce que j’ai pu voir, le jeu n’en était qu’à 35% de développement et rivalisait à peine avec un jeu PS3. La maniabilité n’était pas la plus convaincante avec des directions trop sensibles, mais ce qui m’a le plus gêné, c’était les graphismes. Dès qu’on regardait à l’horizon, la piste de mettait à scintiller et j’ai eu l’impression de revoir la PS3 avec ses problèmes d’anti-aliasing. Il suffit de voir Forza Motorsport 5 pour se donner une idée de l’avance du jeu de Microsoft !

Au passage, Driving Club utilise la EyeCam pour prendre une photo de vous afin de la partager sur le PSN puisque le principe de Driving Club se résume à une série de défi qui sert de base à la compétition que vous vous livrerez avec vos amis. En parlant donc de la EyeCam, la qualité n’était pas au top et on est clairement loin des fonctions d’une Kinect. La EyeCam pourra cependant servir à certains petits jeux comme reconnaître les LED de vos DualShock 4.

Je pourrais vous parler de Watch Dogs, Assassin’s Creed IV, Infamous: Second Son ou encore The Division ou Metal Gear Solid V mais non. Soit on avait droit à des présentations des trailers qu’on a vu lors des conférences de presse, soit à une prise en main mais seulement par les développeurs. Du coup, c’est toujours plus facile de nous vendre du rêve quand on ne peut qu’imaginer. Malgré tout, je peux vous dire qu’Assassin’s Creed IV est vraiment très très beau. Et quant à Watch Dogs, il s’annonce prometteur, surtout si les développeurs arrivent à garder les promesses qu’ils nous ont fait durant cet E3.

Pour ce qui de Killzone: Shadow Fall, je l’ai trouvé plutôt beau et agréabe à jouer. Par contre, contrairement à ses concurrents, le FPS nouvelle génération de la PS4 n’arrive à nous transporter. C’est comme toute la série pour ma part, je n’ai jamais accroché (et à ceux qui vont me traiter de fanboy Microsoft, sachez que je n’ai jamais accroché à la série Halo non plus). Par contre, je n’ai pas du tout eu envie de jour à Knack, je commence à vieillir et là, je trouvais le jeu vraiment enfantin.

On finit avec les jeux indies que Sony a accueili à bras ouverts pour la PS4. Et comme tous les jeux indie, il y en toujours un qui s’en sort et qui marque les esprits. Il d’agit Octopus qui est un peu foufou avec cette pieuvre qu’on contrôle aussibien qu’on le peut.