VERS UNE GÉOGRAPHIE SONORE
Faisant modestement référence à Georges Perec, la tentative d'épuisement d'un lieu auriculaire est teintée d'une vanité gentiment utopique. Néanmoins, cette immersion sono-paysagère, au fil des écoutes solitaires, collectives, de jour comme de nuit, des enregistrements, des écritures audionumériques, des écrits, des échanges et conférences, des installations in situ, forge un vivier d'expériences sans cesse renouvelé.
En creusant les pratiques, chaque fois modelées par le lieu, l'époque, l'instant, d'espaces naturels en métropoles, je découvre un peu plus chaque jour l'immensité des ambiances sonores, et par delà le caractère inépuisable de la ressources que crée ces déambulations desartsonnantes.
Avec tout le plaisir d'audio-explorateur qui en découle !
J'ai l'impression de tout juste commencer a entrevoir les prémices d'une géographie sonore, peut-être une amorce de "géophonie" en devenir.