Top séries TV 2012 - 2013

Par Theoma

Petit florilège irrémédiablement subjectif à voir absolument en version originale sous-titrée.

1. Homeland (saison 2)

  La série était attendue au tournant. Défi relevé haut la main. Toujours aussi haletant, le scénario prend des risques inattendus et payants. Aucune longueur, sur un fil, on retient sa respiration. Brillamment réalisé et interprété, un sans faute. Le danger, comme toutes séries à succès, est de tirer la corde jusqu'au bout. La barre est donc placée très haut pour la saison 3.

2. Rectify (saison 1)

  La toute nouvelle chaîne Sundance démarre fort. Rectify irradie d'intelligence. Subtilement écrit et interprété. Le spectateur est au bord du gouffre. Six épisodes sur un fil. Un coup de coeur.

3. Äkta Människor (Real Humans, saison 1)

Chapeau bas à cette série suédoise qui se démarque par son originalité. Alors que le sujet est légion dans le domaine littéraire et cinématographique de la science-fiction, les créateurs des Hubots ont su inventer un univers unique. La force de cette série réside dans la réflexion des nombreux impacts et conséquences d'un tel monde sur notre société. Glaçant et haletant, à découvrir absolument.

4. The newsroom (saison 1)

La série que quand tu la regardes, tu deviens plus intelligent.

J'en ai parlé ici.

5. Girls (saisons 1 et 2)

  Ecrit, réalisé et produit par Lena Dunham, je me suis régalée en découvrant cet anti Sex and the city. Nous sommes bel et bien dans une série d'auteurs. Avec son complice Judd Appatow, Lena Dunham destructure, invente, casse les codes et ose le corps, la femme, la féminité, le sexe, les relations d'amitiés et de couple. Frais, (dé)culotté, réjouissant !

6. Bomb girls (saison 2)

Une série canadienne qui se démarque par sa justesse et l'originalité de son sujet. La subtilité de l'interprétation, la palette des personnages, la finesse du scénario... une jolie découverte à ne pas manquer.

7. The Big Bang Theory (saison 6)

  Je dois à cette série de tonitruants éclats de rire. Fait suffisamment rare pour être relevé. Les répliques font mouche, les personnages sont attachants (j'aime particulièrement celui d'Amy Farrah Fowler), je ne me suis pas encore lassée, pire j'en redemande ! Attention au doublage catastrophique, je n'insisterai jamais assez sur le fait que The Big bang theory se regarde en vost uniquement.

8. Games of Thrones (saison 3)

  Qualité encore au rendez-vous pour l'adaptation du saisissant roman de George R.R. Martin. Les épisodes sont sombres, prenants, addictifs. Peter Dinklage se démarque toujours autant dans son interprétation du truculent Thyrion Lannister. David Benioff a su tirer le meilleur de la savoureuse relation entre Jaime Lannister et Brienne de Torth. Comme dans le roman, le spectateur est maltraité. Nous sommes vraiment dans le monde de la Dark fantasy.

9. Louie (saison 1)

J'ai découvert l'univers de Louie C.K. cette année et je compte bien continuer. Quelle force dans l'auto-dérision ! Un clown triste, grinçant, toujours juste et attachant.

10. Mr Selfridge (saison 1)

  Scénarisé par une auteure chère à mon coeur, Kate O'Riordan. Le succès de Downton Abbey a ouvert la voie à Mr Selfridge interprété par le formidable Jeremy Piven. Les personnages tant féminins que masculins sont fouillés et délicieusement anglais. 


11. Downton Abbey (saison 3)

   

Si la première partie m'a enchantée, la seconde m'a profondément déçue. Les contrats des acteurs arrivent à leur terme et si l'un des départs est justifié, le second est digne des pire telenovelas. Un faux pas dont la série pourrait ne pas se relever.

12.  The Good Wife (saison 3)

  Essai raté pour les scénaristes qui ont essayé d'étoffer le magnifique personnage de Kalinda. On se retrouve cette année avec une relation conjugale tordue supplémentaire qui lasse rapidement. Cependant, la qualité des dialogues, le réalisme des situations et la prestation sans faute d'Alan Cumming font que je serai au rendez-vous l'année prochaine.

13.  House of cards (saison 1)

  Netflix a fait fort. La chaîne a diffusé les treize épisodes de cette série, produite par David Fincher, le même soir. Pari audacieux gagant. Grinçant, terriblement cynique, à voir pour Kevin Spacey qui démontre, une nouvelle fois, la palette de son talent.

14. Hell on wheels (saison 1)

Série historique dont la trame se passe juste après la guerre de Sécession. Les paradoxes d'un pays, créé sur un génocide, qui tente de se moderniser par tous les moyens. Violence, haines et rédemption.

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