Je renonce à la Gauche !

Publié le 14 juin 2013 par Lino83

par Yvance77 (son site)

 

Je renonce à la Gauche !

Oui, c'est bien cela, je renonce à la gauche, cette gauche française pour qui j'ai eu tous les amours possibles... jusqu'à l'aveuglement qui sied si bien aux taupes.

Le fossé est désormais trop grand entre ce que je ressens, vis au quotidien, ai vécu en terme d'expériences (bonnes et mauvaises s'entend). J'en suis arrivé au constat que je n'ai face à moi que des gens atteints par le syndrome « Rain-Man ».
Autisme à tous les étages
Dirigeants politiques, centrales syndicales, leader de partis sont à mon sens les grands coupables. Aucune audace, peu de visions claires, stratégies floues pour ne pas dire inexistantes.... ont peu à peu ébranlé mes convictions les plus profondes.
Quand j'entends ces hommes nous dire que le seul mot d'ordre est la grève dominicale et puis rien... j'en arrive à rire plus que jaune. Il n'y a plus à tergiverser avec les élites faussement élues dans une dictature douce qui ne dit pas son nom. Aujourd'hui, nous avons besoin de beaucoup plus que de simples « grevettes » de midinettes un 1er mais ou lors de la rentrée des classes.
Confronté au totalitarisme politico-financier c'est d'une autre nécessité qu'il s'agit, bien plus forte, violente... et cela ne peut que passer par la case « grève générale ».
Sans préavis, sans déposer quoi que ce soit en préfecture et durablement !
Choix sociétaux et culturels déphasés
Mariage et adoption pour tous, régularisation à tout-va, import de la lie Africaine, islamisation qui se répand doucement, mais surement, etc.... là les fossés ont commencé à se creuser. Les agressions au contrat social laïc n'ont plus de cesse, et les exemples fleurissent au gré des saisons.
On aurait pu faire des aménagements au PACS avec un leg plus facile entre personnes d'un même sexe par exemple, cela aurait eu aussi tout son sens, et je n'y aurais rien trouvé à redire. Mais non une poignée (grosse certes) à préférer le passage en force !
C'est un Franck Ribery porte-parole d'un foot français version racaille, qui nous gratifie d'un « Inch Allah » pour espérer la victoire du groupe national. Ce sont de plus en plus de Belphégor qui déambulent tels des fantômes dans les parcs à marmots, et que l'on ne me dise pas qu'elles sont françaises, ce sont des rues complètes avec devantures « Hallal », c'est la permissivité face à l'arrogance de petites raclures de quartiers qui n'ont rien à voir avec la culture de nos ancêtres.
Et, je ne parle pas des Darwin de la plume universelle que sont des Nicolas Domenach ou Gilles Verdez, qui pensent que la France est encore un pays de lumière et un phare pour l'humanité. Il n'y a qu'à restaurer l'apprentissage du French Cancan à l'école et le tableau sera complet.

Ces imbéciles utiles au système ne se rendent même plus compte que ce auquel ils croient a, comme le Titanic, sombré il y a une centaine d'années. À ce jour, tout ceci n'est qu'un voile des illusions perdues. 
Une autre élite — les bobos
Qu'il semble désuet et hors d'age le combat de Coluche pour créer ses — les — « Restos du coeur », que me parait évanouis dans les temps, les coups de gueule d'un Daniel Balavoine contre le candidat Mitterand, ou sont les Jean Edern Allier de nos jours, et je désespère quand j'entends un suppôt du sarkozysme — Didier Barbelien — chantant les louanges d'un « Jean de France »... on voit bien qu'il n'a rien compris, cet idiot,) qui était et que défendait Jean Ferrat ! C'est une insulte à la mémoire de cet immense homme.

J'ai au moins eu le bonheur de connaitre et voir Trust et leur hymne antisocial qui n'est que plus vrai à ce jour et qui n'a pas pris une ride.
De nos jours, c'est tapis rouge pour l'abyssale bêtise transmise par un « Djamel de Bouses », ce sont « des fils et filles de » aux pseudo talents acquis et qui ont « pignon sur rue » ; ce sont d'ex faux rebelles qui font des pubs pour une banque, un réseau d'assurance, un lunettier ; c'est tout un « chaud bise » incapable de se battre pour de nobles causes et qui fait ainsi le lit des puissants.
Respect total à un Jean-Jacques Goldman qui s'est tenu hors de tout ce barnum une vie durant, refusant les strasses d'un Drucker ou les paillettes de TF1 ! Qui peut en dire autant maintenant ?


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Destruction de la Nation
La France, celle que j'entends quand j'écoute encore Jean Ferrat, se meurt. Sous les coups de boutoir d'un Medef, d'une classe politique qui rend les monnaies de la pièce reçues en douce. C'est tout un système que l'on veut abattre, quelque soit l'angle choisi l n'y pas pas une lueur d'espoir. La lâcheté des possédants est confondante, et ceux qui ont encore tout à perdre sont ceux qui ont les poches désespérément vides. Et, pas un rayon de soleil à l'horizon pour que cela change.
L'urgence est là, et je crains qu'il est déjà bien tard pour que la machine fasse un petit pas arrière, ceci me paraisse compromis. Il n'y a qu'à voir comment les syndicats se sont couchés dernièrement devant les propositions du Medef et que dire des négociations à venir sur les retraites, ou ce sont les experts du Merdef qui ont torchés pour les gouvernants le « comment bien découpés les peuple ».
Un général de Gaulle n'aurait jamais laissé faire cela, la grandeur de cet homme ne l'aurait pas autorisé. Pour que la Révolution française ait eu lieu, il a fallu en passer par des souffrances et cela a pris bien longtemps, mais là, ceux qui sont censés être les porte-parole de la contestation populaire sont emmurés dans un silence assourdissant ! Depuis les années 70, nombre d'acquis ont été limés, rabotés, transformés voir sucrés. Pays livrés à tous les vents mauvais de l'économie mondialisée, on n'a pas besoin d’être de grands devins pour s'apercevoir que notre modèle — ou ce qu'il en reste — n'est pas pour plaire aux mains invisibles qui avides, en veulent toujours et encore plus.
Un peuple fautif et arriéré
Tout n'est pas non plus à mettre sur le dos des corrompus d'un système quasi totalitaire. Il est bon parfois de descendre à l'étage inférieur et d'y trouver aussi des coupables. Et ceci donne des sueurs froides. Tu as tout pour faire le plus grand ragout du dégout. Des hordes de crétins iphonisés qui vont acheter le dernier mobile à 500 boules par milliers. Que penser des flots de supporters applaudissant les plus dopés des dopés, les bouts de viande à 50 millions pièce qui tapent dans des balles, etc... et tout ceci grâce à de l'argent sale, ou provenant d'émirs qui financent un islam de barbares
Tu as les mêmes demeurés aux divers « festi-veaux ». À partir d'un moment si tu regardes en face la réalité tu te dis que bien des personnes méritent ce qu'elles subissent et que c'est presque tant mieux !
Au lieu de défendre les vertueux qui ont pour nom Bradley Manning, Julian Assange, Edward Snowden, les gars de Pirate Bay ou chez nous des José Bové, mes concitoyens préfèrent remettre en selle des Balkany, Tibéri en attendant Sarkozy.

À vomir, et je n'ai décidément plus rien à voir avec eux.
Quand il s'agirait de ne plus respecter ceux qui disposent de l'autorité d'un état fachisant, des millions d'âmes préfèrent se ruer sur le futil et l'inutile. Que faire avec cela ?

Par mauvaise fortune, par contrainte ou pas choix j'ai renoncé à tout ou presque : plus de moyens de transport pour ne pas payer de taxes ignobles et polluer, désormais à pied le plus clair du temps ou vélo, plus de marques siglées sur mes épaules ou à mes pieds, je cuisine peu de malbouffe (ou moins) plus tributaire d'une licence propriétaire, je suis un Linux user et fier, et ceux à qui je devais dire « merde » en face, je n'en ai pas eu peur, même si j'ai perdu des emplois. Mais je passe pour un extra-terrestre, ou un illuminé le plus clair du temps.
La goutte de trop — L'effet Meric
Fortuitement, rentrant avec junior d'une petite balade qui unit la famille, je me retrouve au milieu d'un groupe vociférant à qui mieux mieux la haine des fachistes et j'en passe. Oui, un jeune homme est mort, trop jeune, et pour une idiotie, une provocation de trop, une de celle qui tourne mal, comme on en voit trop dans les faits divers. Pour rien en somme. Et, que n'ai-je pas entendu comme bassesse sur le bord gauche de l'échiquier politique ? Tant de mauvaise foi — car la provocation venait bel et bien du camp du disparu — de toute la classe dirigeante colorée rose à rouge m'a profondément dégoûté.
On ne combat pas avec les méthodes dignes d'un Copé ou d'un Sarkozy, il faut faire preuve de plus de courage et de bravoure. Et, le seul que j'ai entendu en avoir, c'est Éric Zemmour homme gaulliste dans ce qu'il y a de plus noble.
C'est toujours la même histoire qui se répète avec cette gauche imbue d'elle-même et empêtrée dans ces certitudes de bien, tout incapable qu'elle est à ne pas voir les forfaitures de son histoire quand des Mitterand — qui m'avait donné un fol espoir en 81 — faisait poursuivre les Maghrébins jusqu'à ce que ceux-ci tombent à terre, ou quand un Blum ne lâcha ces grandes avancées sociales que sous la contrainte avant que tout ne lui explose à la figure. Des vertueux hormis Jaurès... il n'y en a jamais eu des tonnes, mais pour le folklore on ferme les yeux en passant aux lendemains que l'on espère joyeux.
Bilan
Alors c'est trop... trop de trop tard, trop de pas assez et trop de si peu du camp que j'ai toujours soutenu. Je vais sur d'autres chemins, je ne sais pas ou ils me mèneront, je vais voir du coté d'un François Asselineau ou de Nicolas Dupont-Aignan (en aucun cas il ne pourra y avoir un amour avec le centre, ou les ordures made in UMP)... mais pour moi ces gauches si « mal à droite » (enfin surtout pour le PS qui n'est qu'un parti de droite de plus, tendance Union Monétaire Profit — genre Cahuzac) c'en est fini, je tire le rideau.
À force de vivre d'espoir déçu, on reprend invariablement sa liberté un jour ou l'autre.