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Des images et le témoignage de Donna HARE

Par Memophis

Donna Hare travaillait pour la NASA et avait un niveau d’accréditation assez élevé pour accéder aux photos prises depuis l’espace. Dans le cadre du Disclosure Project, elle avait témoigné des manipulations effectuées sur ces photos. L’un de ses collègues avait pour rôle de les détruire ou d’effacer les vaisseaux observables, avant une présentation au grand public. Elle révèle avoir été menacée ainsi que toutes les personnes ayant vu ces engins et pouvant compromettre le secret. Elle indique aussi la disparition définitive de l’une de ces personnes.

Dans cette vidéo, elle témoigne dans le cadre du Disclosure Project, mais les images qui sont diffusées servent seulement à illustrer son témoignage et sont sans rapport avec celles qu’elle a eu la possibilité de voir.

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Quelques mots de Donna HARE:
- J’étais dessinatrice industrielle chez Philco Ford aeropace, un des contractants de la NASA, de 1967 à 1981.

Mais la plupart du temps je travaillais dans le Bâtiment 8 du centre spatial Johnson. J’avais une accréditation pour circuler dans les zones réservées. Il m’est arrivé de pénétrer dans un labo photo de la NASA, et de parler avec des techniciens. L’un d’eux attira mon attention sur une tache… Je lui ai demandé si c’était un défaut sur la pellicule, et il m’a répondu en riant : "Les défauts de pellicule ne projettent pas d’ombres au sol !" C’était une photo aérienne, sans doute de la Terre parce que je pouvais voir des sapins, et cette ombre ronde, légèrement ovale, était orientée dans le même sens que les ombres portées des arbres. C’était pour moi un ‘objet non-identifié’, qui se trouvait à faible altitude au-dessus des arbres. J’ai réalisé que c’était un secret parce que je lui avais demandé ce qu’il comptait faire de cette information, et il m’avait répondu : "Nous faisons toujours en sorte de les effacer avant de les proposer à la vente."

J’ai par la suite interrogé d’autres personnes, mais en-dehors des bureaux de la NASA. Un garde m’a confié qu’il avait été chargé de brûler des photos, sans les regarder. Il était lui-même surveillé par un autre garde pendant cette mission. Il avait cependant vu une des photos, et elle représentait un Ovni. Il avait alors reçu un violent coup sur la tête et s’était évanoui. Il est depuis très effrayé, et mériterait d’être placé sous protection.

J’ai connu également une personne qui s’était trouvée à l’isolement avec les astronautes d’Apollo placés en quarantaine après leur retour; ils lui avaient révélé avoir vu un Ovni sur la Lune pendant leur alunissage. Mais ils lui avaient ordonné de garder ça pour lui."

Quelques mots du Sergent Karl Wolfe: Dans la vidéo qui suit, Donna Hare intervient suivi du Sergent Karl Wolfe. Ce dernier explique son travail

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Le Sergent Karl Wolfe témoigne : – Notre groupe s’occupait de photographies de reconnaissance, il travaillait avec les avions U2, la photographie par satellite espion, bien avant que quiconque sache qu’on avait ca. A ce moment la, personne ne savait qu’on faisait de la photo d’espionnage, de la photo par satellite espion. Et bien sur, personne ne savait que notre programme ‘’ U2 ‘’ était opérationnel, ou quelles possibilités avait ce programme.

En 1965, j’étais technicien photo, avec une formation en électronique, j’étais tout nouvellement installé, et affecté à cet endroit pour faciliter l’escalade de la guerre du Vietnam. On avait des simulateurs, que l’on appelait l’ATRAN, et personne ne pouvait même soupçonner que nous possédions ce genre de matériel.

Je me trouvais un jour dans un labo couleur, quand le sergent chef Taylor, est venu vers moi, et m’a dit qu’ils avaient un problème d’équipement du premier programme ‘’ Lunar Orbiter ‘’, au sein duquel ils avaient pour mission de localiser assez précisément les premiers sites d’atterrissage pour la mission lunaire de 1969, pour les astronautes.

Il voulait savoir si je pouvais aller jeter un œil la bas, il m’a dit, c’est une installation de la NSA. A l’époque je ne savais pas ce qu’était la NSA, j’ai pensé qu’il voulait dire NASA.

On m’a donc demandé de me rendre à cette installation de la base aérienne de Langley où la NSA faisait venir les informations issues de ‘’Lunar Orbiter‘’. Deux officiers m’ont emmené dans un très grand hangar. Au moment ou j’ai pénétré à l’intérieur, des personnes d’autres pays étaient présentes. Un tas d’étrangers en habits civils, qui avaient avec eux des interprètes; tous avec des badges de la sécurité qui pendaient à leur cou.

Que faisait tous ces gens ici ? Je ne comprenais tout simplement pas, j’étais vraiment impressionné, et tous ces gens étaient extrêmement tranquilles, très réservés, et il se dégageait d’eux une atmosphère lugubre et particulière, ils avaient un comportement assez inquiétant.

Les deux officiers m’ont emmené au laboratoire, j’ai jeté un œil à cet équipement, il y avait un 2eclasse également présent dans le labo, j’étais moi même 2eclasse à cette époque. Il a mis l’équipement en marche et il l’a essayé devant moi. Il ne faisait pas ce qu’il était censé faire, et j’ai dit, on va devoir sortir ce truc du labo si on veut travailler dessus, on ne peut pas travailler dessus dans cet environnement de chambre noire.

Par conséquent, ils sont sortis de la chambre noire, sauf ce 2eclasse et moi même, on attendait que quelqu’un vienne déplacer cette pièce d’équipement. Nous avons commencé par discuter, je lui ai dit : «Je suis vraiment fasciné par ce processus, comment font-ils pour faire venir les images du Lunar Orbiter jusqu’ici dans le laboratoire ?  »

Il a évoqué tout le processus en décrivant comment les divers radiotélescopes du monde entier étaient reliés, et comment ils télémétraient les données au terrain de Langley. A l’époque je ne savais pas quel était le but réel de cette chambre noire, de cette opération, et de cette installation.

Puis il m’a montré comment chaque truc marchait, il m’a montré l’équipement qui recevait les informations digitales, et l’endroit où s’effectuait la conversion en image photographiques. Ils faisaient des rouleaux de pellicule de 35 mm à l’époque, qui étaient ensuite assemblés en mosaïques de 18 pouces par 11. Il y avait une signature digitale et une échelle des gris sur chaque rouleau de 35 mm, et ces rouleaux provenaient des passages successifs autour de la Lune. Ils prenaient une photographie et la montaient, ils scannaient une partie de la Lune ensuite une autre et encore une autre, et ils obtenaient alors une image plus grande. Ensuite,une épreuve par contact de cette mosaïque était réalisé, et imprimée.

On est allé de l’autre coté du labo et il a dit :  « On a d’ailleurs découvert une base sur la face cachée de la Lune » !

J’ai dit : de quoi ? Oui, on a découvert une base sur la face cachée de la Lune !
Et c’est à ce moment que j’ai commencé à avoir peur, et j’étais quelque peu terrifié en pensant en moi-même que si quelqu’un était maintenant rentré dans la pièce, nous aurions été en danger, parce qu’il n’aurait pas dû me donner ces informations.

Tout celà me fascinait, mais je savais également qu’il était en train d’enfreindre des limites qu’il n’aurait pas dû enfreindre. Il a ensuite sorti une de ces mosaïques et m’a montré cette base sur la Lune qui avait des formes géométriques, il y avait des tours, il y avait des constructions sphériques, il y avait des très grandes tours et des trucs qui ressemblaient quelque peu à des coupoles radar, mais c’était des structures de taille.

Je ne lui ai rien dit d’autre, parce que je craignais à nouveau que quelqu’un entre à un moment ou à un autre, et nous surprenne en train d’avoir cette conversation. J’ai réalisé qu’il me donnait toutes ces informations, parce qu’il n’avait personne d’autre à qui les dire.  Visiblement il avait un droit d’accès de haute sécurité, mais il ne pouvait pas faire part de ces informations à qui que ce soit d’autre. Et à cette époque, on ne le faisait pas. Quand vous aviez un droit d’accès de sécurité, vous le preniez au sérieux, c’est de cette manière qu’on était éduqués, et on restait liés par ces conventions.

Ce type était bouleversé, il était aussi pâle et avait le même comportement que les scientifiques à l’extérieur de la pièce. Ils étaient tout simplement aussi angoissé que lui, et ce 2e classe avait besoin de parler de ça avec quelqu’un. Une fois les réparations terminées, j’ai classé tout ça à part dans ma tête, mais le truc intéressant, c’est que chaque jour en rentrant chez moi, je pensais en moi même : « je peux m’attendre à entendre parler de ça aux informations».

Alors j’allumais la télévision et je regardais les infos pour voir s’ils allaient annoncer que nous avions découvert une base sur la face cachée de la Lune, j’étais vraiment naïf vous savez.

Et bien sur nous voilà 40 ans plus tard, et nous n’avons toujours rien entendu à ce sujet. Je ne suis pas certain de la résolution des ces photographies, mais je sais qu’à partir des photos satellites sur lesquelles on travaillait dans notre installation, on pouvait à cette époque, discerner la plaque minéralogique d’une voiture. Je sais par conséquent de quel niveau de technologie on pouvait disposer, et elle était certainement sur ce ‘’ Lunar Orbiter ‘’.

Tout celà m’amène toujours à m’interroger pour savoir pourquoi nous obtenons des résolutions basses sur les photographies que nous recevons de Mars et de chacune de ces missions. La résolution des ces photographies est vraiment basse, alors que nous avions la capacité d’avoir de bien plus hautes résolutions depuis le début des années 1960.

Si je compare celà à ce que je vois maintenant, parce que j’ai effectivement des photographies où il y a des artefacts qui sont similaires à ce que j’ai vu, ils sont plutôt massifs. Certaines de ces structures ont une taille de 800 mètres au moins. Ce sont par conséquent des structures immenses, et il y a des structures qui sont toutes de taille différente, sur différentes photographies.

Certaines constructions représentaient des structures très grandes, très fines, je ne sais pas quelles tailles elles avaient, mais elles devaient être très grandes, elles ressortaient très clairement…

J’ai essayé de faire le rapprochement dans mon esprit avec des structures qu’on a ici sur Terre, mais elles ne se comparent pas, à quoi que ce soit que l’on peut voir ici du point de vue de l’échelle et de la structure. J’ai essayé de faire le rapprochement avec des structures métalliques, et je n’arrivais pas à voir un aspect métallique, elles ressemblent plutôt à des structures en pierres, mais de la pierre artificielle.

Certaines constructions semblaient présenter des surfaces extrêmement réfléchissantes. Deux structures m’ont rappelé les cheminées de refroidissement d’une centrale électrique. Elles avaient ce genre de forme. Certaines d’entre elles étaient tout simplement grandes et toutes droites avec un dessus plat, d’autres étaient rondes, d’autres avec un dôme, comme une serre.

J’ai eu un droit d’accès de sécurisé ‘’ Crypto ‘’, car en tant que technicien il fallait que j’aille dans tous les secteurs de l’installation, et j’avais accès à toute l’imagerie issue des U2, et des photos satellite, j’avais accès à tout ce qu’on faisait.

Par conséquent je voyais des tas de données que les gens de mon grade ne voyaient généralement pas.

Un Article de Michel Ribardière – Fédération Européenne A.I.R.P.L.A.N.E


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