L’information (scientifique) veut être libre
(Agence Science-Presse) – Les chercheurs qui préféreraient que leurs recherches ne soient accessibles qu’au plus petit nombre d’experts, ont de plus en plus de difficultés. Depuis une décennie, le mouvement d’accès public à la recherche (en anglais, open access) ne cesse de gagner en influence et voilà que le plus important organisme subventionnaire des États-Unis, sinon du monde, serre la vis. À partir du 7 avril, vient de stipuler le NIH (National Institutes of Health), toute recherche financée par le NIH devra être publiée dans une base de données gratuite (PubMed Central). Les chercheurs qui refuseront de s’y soumettre pourront perdre des points lors de leurs futures demandes de subventions. En fait, une telle politique existait depuis mai 2005, mais uniquement sur une base volontaire: résultat, seulement 12% des auteurs s’y étaient soumis jusqu’ici.