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Envie de polars...

Publié le 13 juin 2013 par Fandechicklit
Envie de polars...
Ces derniers temps, peut-être parce que j'ai revu Luther, l'envie m'a prise de lire des polars, de regarder des séries policières, et de découvrir, découvrir et encore découvrir...
J'ai d'abord commencé par acheter les 4 premières saisons de Castle en DVD (pas cher sur Amazon Uk!). Castle, c'est une série sympa et très attachante, et le fait que le héros soit écrivain ne contribue pas du tout à son capital sympathie (non, pas du tout, du tout!!). Les copines de Whoopsy m'ayant conseillé les romans de "Richard Castle", je me suis exécutée et ai donc acheté Heat Wave, le premier tome des aventures de Nikki Heat (ça, ce sera ma lecture de plage!).
Envie de polars...
Ce que je dois avouer, c'est que côté polars, à part Agatha Christie, Millenium et quelques Mary Higgins Clark lus ado, je n'y connais pas grand chose... Je me suis donc fiée aux conseils du BBC World Book Club (mon nouveau podcast préféré) et ai investi dans Postmortem, le premier roman de Patricia Cornwell.
Envie de polars...
Ce que je ne savais pas, c'est que c'est elle qui a lancé la grande mode des séries policières médico-légales (genre Les Experts), car son héroïne, Kay Scarpetta, est médecin légiste.
Postmortem, attention les yeux! C'est sombre, violent et terrifiant. Je suis une petite nature, cela mérite d'être noté, mais j'ai eu du mal à m'endormir pendant quelques nuits... Brrrr! L'ambiance est glauque et glaçante, pourtant, on est au mois de juin, il faut chaud et humide à Richmond, en Virginie. Scarpetta est la chef de la morgue de cette capitale des meurtres et un tueur en série sévit dans la ville. Kay prête donc main forte à la police, et a bien du mal à s'imposer dans ce milieu machiste. J'ai pas mal souri aussi, parce qu'en lisant ce roman aujourd'hui, on ne peut que sourire lorsqu'elle décrit la technologie du début des années 90. Les ordinateurs qui démarrent lentement, les bases de données qui mettent toute la nuit à sortir les empreintes digitales, j'en passe et des meilleures... L'auteur n'en dit pas trop non plus sur son héroïne, on la découvre par petites touches, sa vie quotidienne, sa nièce, son travail, ses collègues et cette tension qui monte, qui monte, qui monte... Qui est le tueur? Comment l'arrêter? C'est à la fois effrayant et passionnant.
Envie de polars...
Pour rester dans le sombre, le glauque, le terrifiant et le passionnant, je vous conseille une nouvelle série policière BBC (eh oui, que voulez-vous? Ces Anglais, ils font tout mieux que nous!), plus précisément une co-production anglo-irlandaise, j'ai nommé THE FALL. La première saison en cinq épisodes vient de se terminer et ça a été une très bonne surprise. Alors,d 'accord, elle surfe allègrement sur la vague des séries policières nordiques, à la The Killing (qui a déjà eu droit à son remake américain, très bon, d'ailleurs, mais je n'ai pas vu l'original). Tant mieux, d'ailleurs, les héroïnes féminines fortes et belles, j'adhère à 100%! Et là, on est servis, parce que l'héroïne de The Fall, Stella Gibson, est interprétée par nulle autre que la sublime Gillian Anderson! Et en plus on est à Belfast, et en plus le tueur (je ne vous spoile rien parce qu'on le sait tout de suite) c'est Jamie Dornan (il est beau, mais bon, là son rôle...)! The Fall, c'est avant tout le récit d'une traque, d'un jeu de chat et de la souris vraiment captivant, bien rythmé malgré la lenteur (comment ça, ça ne va pas ensemble?), et d'un troublant face à face entre cette femme froide et déterminée et ce tueur qui veut à tout prix tout contrôler. L'image est belle, la réalisation sobre, tout comme l'interprétation, et le suspense va crescendo. L'audience ayant battu tous les records, une deuxième saison a été commandée dans la foulée, vivement la suite!
Envie de polars...
Et puis voilà, pour ceux qui ne connaissent pas encore, il y a Luther! Les deux saisons étaient en promo à la Fnac, je n'ai pas résisté bien longtemps... Je vous le résume en quelques mots, non deux en fait, ça suffit largement: Idris, et Elba... Personnellement, depuis Stringer Bell dans The Wire, cet homme est mon idéal masculin, purement et simplement. En plus, il joue bien et il a du charisme à revendre! (Franchement, Rob Pattinson, à côté, c'est de la gnognotte! Rien à voir, je sais...). C'est à Londres, c'est très très sombre, mais il y a Alice et cette drôle d'amitié qui nait entre eux que tout oppose mais pas tant que ça forcément. En plus, elle est interprétée par Ruth Wilson qui avait déjà démontré tout son talent dans Jane Eyre (BBC 2006)...

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