Il paraîtrait...

jeudi 13 juin 2013

- que la procédure de dissolution des JNR et de Troisième Voie est en cours. Ce n’est pas mal. Mais peut-on dire que c’est bien ? Ce qui serait bien, incontestablement en s’exprimant dans la fabuleuse catégorie du je dis ça je dis rien qui, ici, est une affirmation ferme et définitive, ce qui serait bien, ce serait sans doute de ne pas avoir à dissoudre ce genre de genre de groupuscules car ils n’existeraient pas, que de telles idées nauséabondes et colportées ne soient pas nées, que de telles pensées ne soient pas diffusées. A l’évidence, le conditionnel prend tout son sens ici. J’arrache une dent à mon bisounours, je la place sous l’oreiller et je vois si le Père Noël l’échange par une fourmi de dix-huit mètres avec un chapeau sur la tête.
- que mardi, à l’aube, sans doute à l’heure où fleurissaient quelques campagnes, une opération de police avait pour but d’évacuer de force la place Taksim, le Premier ministre turque faisant ainsi le choix de la Turquie conservatrice contre la jeunesse occidentalisée. Il y eut, liste non exhaustive, la place Tiananmen, les printemps arabes, les indignés, et des dialogues impossibles, des répressions plus ou moins joliment orchestrées. C’est généralement assez peu chorégraphique ce genre d’évacuation, sauf en faire une comédie musicale dans deux siècles. Ce qui serait bien, c’est que les humains parviennent à dialoguer, peut-être. J’arrache une dent à mon bisounours, je la place sous l’oreiller et je vois si le Père Noël l’échange par une fourmi de dix-huit mètres avec un chapeau sur la tête.
- que le tabac augmentera de 30 à 40 centimes en juillet, le tabac qui tue 200 personnes par jour en France. Alors pourquoi l’augmenter, il tue, on l’arrête. On lui lit ses droits pour faire américain, il fait appel à un avocat s’il en a envie, et puis on le met sous les verrous pour longtemps afin qu’il ne ressorte que lorsqu’il sera calmé et inoffensif. Ce serait bien. En attendant, moi, j’arrache une dent à mon bisounours, je la place sous l’oreiller et je vois si le Père Noël l’échange par une fourmi de dix-huit mètres avec un chapeau sur la tête.