Ce n’est pas tous les jours que l’on peut fêter un 1700ième anniversaire.
Figurez-vous que le 13-juin-313, fut promulgué le traité de Milan.
En fait, pour brouiller les pistes, c’était une circulaire attribuée à Constantin et publiée à Nicomédie* par Licinius.
Tout habitant de l’Empire pouvait désormais « adorer à sa manière la divinité qui se trouve dans le ciel ». Vu comme ça, on pourrait croire que c’était l’établissement de la laïcité dans l’Empire. Les chrétiens en firent la date qui mit fin aux persécutions, celles de Doclétien en 303-304 avaient été sanglantes, et contre productives car elles avaient amené plus de gens à se convertir. Et du coup, ils vont immédiatement tenter de se faire reconnaître comme religion officielle de l’Empire avec l’aval de Constantin. Celui-ci, au concile de Nicée en 325, va même trancher la polémique sur la vraie nature du Christ. Il agit en pontife, comme les empereurs d’avant présidaient au culte de Jupiter. C’est le Césaropapisme.

Il ne sera baptisé que sur son lit de mort mais entre temps les chrétiens ont noyautés l’Empire, et en 330, le sénat romain est constitué d’une majorité de chrétiens.
Un seul empereur, un seul empire, une seule foi.

Pas mal de pays musulmans (Iran) ou bouddhistes (Thaïlande) en sont encore là.
Source : Le journal la Croix. Eh oui, je lis la Croix, qui l'eut cru ?

Nicomédie (en grec ancien Νικομήδεια / Nikomếdeia) est une ville d'Asie mineure, capitale du royaume de Bithynie. Elle est appelée Izmit aujourd'hui. Hannibal s'y donna la mort en 183 av. J.-C. et l'historien Arrien y naquit vers 90 ap. J.-C.