Y a plusieurs semaines maintenant, j’assistais à la soirée d’une copine pour l’obtention de son diplôme. Au cours d’une discussion avec certains garçons présents, j’ai appris l’existence de la L.A.B., la “Ligue Anti-Ballerines“. En gros, on m’a expliqué qu’une paire de ballerines est une véritable abomination. Que dis-je, une insulte à la féminité. Bah oui quoi, QUELLE IDEE de se promener avec ces horribles “choses” aux pieds quand les magasins de chaussures proposent des merveilles à 10 cms de talons voire plus.
Vous me connaissez, je ne pouvais pas me taire sur la question. J’ai eu beau essayer d’expliquer que:
- les ballerines, c’est certes peu esthétique mais TRES pratique (notamment quand on n’a pas de chauffeur)
- imaginer une femme perchée sur des talons toute la journée, c’est une forme assez basique de sexisme (Femme en talons constamment = Femme désirable et sexuellement disponible en permanence)
- bordel, ça fait MAL aux pieds d’être tout le temps en talons
..J’ai comme l’impression que je n’ai pas été entendue.
Quoi qu’il en soit ! Je ne pars pas du tout en guerre contre la L.A.B., mais je la trouve de mauvaise foi pour la simple et bonne raison que la plupart de ses membres n’a sûrement jamais porté d’escarpins de 12 pendant 24 heures.
Dans une des dernières diffusions de “Zone Interdite” sur M6, il y a eu un sujet court sur Christian Louboutin, dans lequel il affirmait que l’observation première qu’il aurait à faire en 15 ans de métier est que le talon s’allonge et s’affine d’années en années. Nous (femmes) nous retrouvons à marcher sur des échasses, tellement on nous a fait comprendre que c’est symbole de pouvoir vis-à-vis des autres femmes et de contrôle du désir (des hommes).
C’est bien beau tout ça mais… nous sommes très vite rattrapées par des considérations beaucoup plus terre-à-terre telles que courir pour rattraper son train, marcher rapidement lorsqu’on a un rendez-vous, pouvoir rentrer chez soi sans (trop) boîter après avoir dansé toute la nuit. Alors n’en déplaise à certains, je milite pour les chaussures plates et donc, CON-FOR-TA-BLES. Je n’ai rien contre les ballerines, mais je suis surtout une grande partisane des loafers… notamment pour leur côté unisexe et flexibilité en termes de créativité. Raison pour laquelle en recevant le communiqué de presse de la marque frenchie Chatelles Paris, j’ai tout de suite adoré !
Les modèles, l’histoire, le site, les pointures (qui vont jusqu’au 43 !), les coloris, la fabrication manuelle, le choix des matières… je suis absolument FAN ! De plus, toutes les paires sont à prix unique: 150€.
Dès que possible, je m’en prendrais un bon nombre de paires pour arpenter Paris et ses longs couloirs de métro.
Le site: MY CHATELLES.