"La véritable question est: quel prix sommes-nous prêts à payer pour conserver une petite partie de nature sauvage sur notre territoire ? Les bergers pyrénéens devraient être aussi philosophes que les cognaquiers de Charente qui perdent 2% de leur eau-de-vie par évaporation . C'est encore moins pour l'ours, pas même 0,1%. Ces brebis là, c'est la part des anges des bergers, la part de l'ours ! Cette question traverse toute la protection de la nature. On ne peut pas vouloir zéro scolyte quand on est forestier, ni zéro doryphore quand on est agriculteur. Les prédateurs, les virus, les bactéries, font partie du cycle. Et puis, les Pyrénées ne sont pas un parc public avec des animaux domestiqués rangés derrière des balustrades ! "
" Pour moi, l'ours est le véritable représentant de la nature sauvage "
Passionné de photo dès son adolescence, son intérêt pour les ours et les oiseaux ont conduit le breton Laurent Nédélec d’origine à choisir les Pyrénées pour s’établir. Et La passion n’a fait que grandir.