Les deux Léoville ( je n’ai pas goûté Las Cases, pour l’instant) sont encore au rendez-vous, avec cette année, un échantillon de Léoville Poyferré, hautement qualitatif, dans le contexte du millésime, bien évidemment, d’autres dégustations permettront d’acquérir un peu plus de certitudes.
Léoville Barton
Le nez est frais et bien défini : floral et fruitée, l’attaque est nette, les saveurs fruitées sont plaisantes, la trame tannique, assez bien structurée est un peu lâche en milieu de bouche, la finale est fraîche, équilibrée, assez savoureuse, un rien tannique. Noté 89-92. L’élevage devrait l’étoffer en milieu de bouche
Léoville Poyferré
Le nez assez complexe évoque une association de fruits rouges et noires d’épices et de résine, la bouche est pleine dès l’entrée, le vin est net sans notes végétales, et bien structuré pour le millésime les fruits sont plutôt gourmands et les saveurs persistent dans une finale, assez pleine, parfumée, d’une bel équilibre Noté 91-93
Saint-Pierre
Le nez est assez discret (fruits rouges et un peu de cassis), avec une sensation de maturité un peu inférieure à Poyferré, ce que l’on retrouve en bouche, dans un ensemble assez bien bâti, avec des tannins civilisés, des fruits frais dans une finale assez élégante, où tout parait être en place Noté 88-90
Talbot
Le nez est assez fin (fruits rouges), la bouche est élégante, les tannins sont bien enrobés, on a l’impression d’un vin construit à minima pour éviter le côté végétal du millésime, ça manque un peu de matière, c’est frais, assez fruité, avec des fruits acidulés Noté 87-89