par reneegate
Lettre à Elise Hier soir sur France2, Cash InvestigAction, nous avons assisté à un sursaut d’orgueil des journalistes de la télévision publique.
Alors là ! chapeau Elise ! si jusqu’à présent tu risquais l’agression physique et verbale en t’aventurant trop près de moi dans mon quartier parisien, désormais c’est à tes pieds que je me jetterai. Oubliées les inondations en Dordogne, en Roumanie, à Pipriat, à Fukushima (heu non pas à Fukushima), oubliées les omissions d’usage, Laurent Gbagbo, Bradley Manning, Julien Assange.
Hier soir sur France2, Cash InvestigAction, nous avons assisté à un sursaut d’orgueil des journalistes de la télévision publique. Comme on les aime nos journalistes enfin, frondeurs, obstinés, couillus. Et il n’y a pas qu’au rugby où les points peuvent défiler très vite.
Personne n’est épargné. Mais c’est l’équipe de droite qui ramasse grave. Ceux qui après tout « servaient la France » ces 10 dernières années. Entendons nous bien, « servir la France », n’est pas très contraignant pour le sempiternel Balkany (Balkanisation ça vient de là ?) sirotant cognac, fumant cigare, que l’on retiendra plus tard comme témoin à charge avec sa déposition : « mais toutes les entreprises fraudent le fisc et ne paie pas l’impôt ». Et Balkany faisant ce constat ne part pas en guerre rassurez vous, il s’assied, choisit son plat et décapite son premier cigare.
Le suspect Woerth, puisqu’il est en passe de ne pas être poursuivi, se voit surchargé d’une nouvelle suspicion. Après Chantilly, sa femme, Bettencourt, ce sont 3000 noms d’une liste de fraudeurs qui disparaissent dont P. Le Maistre (il était sur la liste mais c’était une erreur de frappe, petite frappe). Le record de suspicion de corruption sans passer par la case prison de Pasqua vacille gravement.
Miss Alliot Marie nous fait ses yeux de reptile lorsque notre intrépide Elise lui demande des comptes. Un petit clignement des paupières qui ne laisse aucun doute sur la sincérité de la bête (il n’y a pas d’autres mots, elle fait vraiment peur Michelle). La ministre, aux plus hautes responsabilités de l’état, n’était pas au courant, circulez ! De Maistre était sur la liste par erreur et en plus elle n’était pas au courant, c’est cela servir la France aux plus hautes responsabilités de l’Etat français.
Coté gouvernement, Hollande n’explose pas de joie à chacune des questions, et, en champion des politique qui gagne, se remet sur ses appuis pour ne pas perdre la face. On aura by Text-Enhance"> by Text-Enhance"> by Text-Enhance">tous compris que ce ne sera pas l’homme de la révolte. La tactique sera de jouer la montre d’autant plus que les délais de prescription sont honteusement courts dans ce domaine. Et pourtant ce sont des crimes contre l’humanité (Hannah Arendt nous a toujours prévenu, il faut élargir le champ). Quelques révélations mettront d’autres en difficulté. Moscovici aura du mal a soutenir qu’il ne savait pas que le frère de Cahuzac était un dirigeant d’HSBC.
Montebourg fait illusion en première mi-temps mais ensuite perd de sa faconde comme le souligne chère Elise dans son commentaire. J’ai voté pour les deux (pas Moscovici) et je vous assure que cela ne se reproduira jamais ! jamais !
Et ensuite ce sont les loups, by Text-Enhance"> by Text-Enhance"> by Text-Enhance">Amazone, Apple et donc toutes les autres entreprises dont parle Balkanon. Face aux diverses commissions qui les interrogent nous sommes projetés à… Nuremberg. Ces visages fous, ce port rigide, ces battements de cils, ces tics nerveux, et surtout le discours : Quel problème ? Nous ne faisons rien d’illégal ! nous faisons notre boulot !
Et je dirais qu’ils n’ont pas tort car ce sont les politiques qui ne le font pas et Elise Lucet leur a mis un peu de pain sur la planche pour les jours à venir. Ces jours à venir ont durés 6 ans pour le souffleur d’alerte exsangue, au bout du rouleau qui espère désormais ne plus avoir à porter ce fardeau tout seul. Gageons que cela pourrait prendre encore beaucoup de temps si nous ne réagissons pas.
Et que l’on nous serine pas le « tous pourris » car il y a un présidentiable qui est prêt à combattre et faire du ménage, et tout le monde le connait.