Eduardo Benito, illustrateur de mode d’origine espagnol né en 1891 à Valladolid et mort en 1981.
Après des études aux Beaux Arts de Madrid il s’installe à Paris en 1910.
Benito expose au salon d’automne de 1919 et au salon des Tuileries en 1923.
Il collabore à Fantasio, la Gazette du Bon Ton, Monsieur, Le Goût du jour, La Guirlande, Les Feuillets d’Art, Femina et Vanity Fair dans sa version historique de 1913. À la demande de Condé Nast, éditeur entre autres du magazine de mode Vogue, il va en illustrer de nombreuses couvertures, devenant une figure de proue de cette revue dans les années trente.
Son dessin épuré, influencé par le cubisme, évoque Modigliani. Il illustre plusieurs livres : en 1918, un splendide album sur Reims et, en 1919, Le Testament de Paul Bourget.
Il réalise de nombreux catalogues publicitaires dont La Dernière lettre persane pour les fourrures Max. Cet album est considéré comme un chef d’œuvre de l’édition publicitaire. Il a également illustré un texte de Jean Cocteau, Dans le ciel de la patrie.