Avec Coraline, passez de l’autre côté…

Bon. Je crois que vous l’aurez compris: Neil Gaiman, on l’aime bien. On vous a parlé de Neverwhere, de L’étrange vie de Nobody Owens, et aujourd’hui, à l’occasion de la diffusion du film d’animation d’Henry Selick (James et la pêche géante, L’Étrange Noël de M. Jack…) sur Arte, on vous parle de Coraline. Mais Coraline, qui c’est?

Quatrième de couverture: "La famille de Coraline vient d’emménager dans une vieille maison loin de tout, avec pour seuls voisins deux anciennes actrices à la gloire fanée et un monsieur bizarre qui élève des rats. Délaissée par ses parents accaparés par leur travail, la jeune fille, au fil de ses explorations, ne tarde pas à découvrir une porte mystérieuse. De l’autre côté l’attend un monde fantastique où tout est étrangement semblable, mais en mieux…"

Après avoir lu Neverwhere et Stardust, j’avoue être jalouse d’une chose: de la capacité de Neil Gaiman à nous faire découvrir autant d’univers différents les uns des autres. Après la fantasy, la fantasy urbaine, on lorgne ici du côté du conte de fée, où une petite fille seule doit affronter une "méchante sorcière" (pour simplifier). On retrouve ici le passage entre deux mondes: le monde normal et le monde extraordinaire. Ce dernier est si bien décrit par l’auteur qu’il n’a aucun mal à exister dans notre esprit. Aux côtés de coraline, on s’ennuie, on a peur, puis on prend notre ourage à deux mains. On pourrait penser, à tort, que cette courte histoire est réservée aux jeunes lecteurs. Que nenni, elle sera appréciée autant par les grands que par les moins grands! Moi, en tout cas, j’ai adoré m’y plonger. Je n’ai jamais vu le film. Mais après avoir lu le livre, il est hors de question que je le rate! Donc ce soir, je serai devant Arte (qui a une programmation de folie en ce moment, juste pour info!)! J’espère que vous aussi…

Stéphanie