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Source : Observatoire des inégalités
Baisse de l’illettrisme en France entre 2004 et 2011
le 11 février 2013
La proportion de personnes qui peuvent être considérées comme illettrées parmi les 18-65 ans (1) est passée de 9 à 7 % entre 2004 et 2011, indique une étude de l’Insee. Au total, 2,5 millions d’adultes sont dans ce cas. 1 % de la population n’a pas pu passer les tests à cause d’une maîtrise insuffisante du Français.
Contrairement à un discours fréquent, les générations récentes sont mieux formées : les difficultés en lecture et en écriture augmentent avec l’âge. Un quart des personnes nées entre 1946 et 1951 sont dans ce cas, contre moins d’un dixième de personnes nées après 1987. Comme l’indique l’Insee, la baisse de la part de personnes illettrées résulte de la disparition dans l’échantillon de générations nées avant 1946, entre l’enquête de 2004 et celle de 2011.
En revanche, l’Insee note que la part des personnes à l’aise en calcul (80 % de bonnes réponses) a diminué de 32 à 30 % entre 2004 et 2011. L’institut impute cette évolution à l’effet du vieillissement de la population (la part des générations anciennes, moins formées, augmente) et à l’usage plus important d’outils informatiques dans la vie quotidienne.
Enfin, les femmes sont meilleures en lettres et les hommes en calcul. 20 % des femmes ont des résultats médiocres en calcul contre 14 % des hommes, et inversement, 17 % des hommes ont des difficultés à l’écrit contre 15 % des femmes.
LM
Extrait du Centre d’observation de la société.
(1) Qui ont été scolarisées en France et présentent des difficultés graves ou fortes à l’écrit.