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Le Poids des mensonges de Patricia MacDonald323 pages, édition Albin Michel
Catlin a tout pour être heureuse : un mari avocat qu'elle adore et un beau-fils de six ans qu'elle élève comme le sien puisqu'il a perdu sa mère. Mais quand le petit Geordie disparaît un jour où elle le conduit à l'école, ce rêve de famille idéale s'effondre. Bientôt son mari la croit coupable alors que tous les mensonges sur lesquels elle a bâti son mariage font surface. Séparée de son mari, en proie au désespoir, Catlin va tout faire pour retrouver Geordie et prouver qu'elle mérite l'amour des siens. Mais il lui faudra pour cela mettre au jour de terribles secrets de famille...
Et voilà mon dernier livre lu à ce jour, il s'agit de mon second livre de l'auteur après Une nuit sur la mer, que j'avais aimé mais sans plus. Je n'ai pas tout de suite fait la relation avec cet ouvrage et celui que j'avais déjà lu, après l'avoir faite, j'ai légèrement pris peur. En effet, je m'attendais au même style de lecture : sa se lit oui, mais c'est assez plat. Et bien pas du tout !
Quand nous lisons le synopsis, nous nous apercevons que la malheureuse Catlin va passer du bonheur absolu à l'horreur. En effet son beau-fils, Geordie, âgé de 6 ans, va disparaître. Où, par qui, et surtout pourquoi ?
Cette femme m'a touché. S'intégrer à une nouvelle famille n'est pas toujours aisé, bien souvent on se sent toujours étrangère malgré un accueil chaleureux, et les enfants, inconscients de leur cruauté, ne se privent pas pour le rappeler. Pourtant Catlin va être plus qu'acceptée, mais après avoir emmené Geordie à l'école pour une exposition il s'envole. C'est dans le chagrin et la douleur que l'on ne se retient plus et que l'on balance à la figure des gens des horreurs comme : tu n'es pas sa mère ...
Après les 20 petites premières pages de joies, nous vivons avec Catlin l'angoisse, les nuits blanches, l'horreur et la douleur dues à l'absence du petit Geordie, qu'elle aime comme son fils. J'ai vraiment eu de l'empathie pour cette femme, je n'ose imaginer plus grande douleur pour un parent que de ne pas savoir où son enfant est ni avec qui. Mais, dans ce fond noir, nous apercevons aussi la hargne de cette femme, l'envie qui la tiendra en vie, qui la poussera à agir de manière spontanée. Nous avons donc affaire à une mère courage. Les autres personnages sont assez hétéroclites : des jeunes garçons boudeurs, des grands-parents attentionnés, des tantes et oncles travailleurs ou fêtards ... En somme, une famille classique. Pourtant, dans cette famille se cache un secret, un sombre secret qui dégoûte, qui répugne et qui est tabou. L'auteur creuse en profondeur les traits des personnages, physiques comme psychologiques, nous plongeons au coeur de la famille.
Comme je le disais, il n'y a que les 20 premières pages que tout est rose. Nous sommes après complètement plonger dans l'histoire d'une famille. De rebondissements en rebondissements, nous imaginons un suspect. Et à la fin, je peux vous dire que je me suis leurrer du tout au tout. Un peu à la manière de Mary Higgins Clark, nous avons dans le dernier chapitre l'explication de la vérité et toutes les pistes se rejoignent et concordent.
J'ai une mauvaise manière, très mauvaise. J'ai tendance à regarder la fin du livre - Ouuuuuuuuuuh ! - afin de savoir le dénouement. Je me suis forcée ici à ne rien lire afin de garder le suspens intact.
Pour résumer : J'ai passé un agréable moment, le suspens était au rendez-vous. Il y avait aussi de nombreux rebondissements qui pimentaient cette histoire. Le dénouement a été pour moi très inattendu, sincèrement je ne pensais pas que ça aller si loin ! Cette lecture à donc légèrement atténué ma peur de Patricia MacDonald :P
Note Globale : 18/20