Mardi 27 juin 2006.
Je l’invite à ma séance de yoga. Pour qu’il essaie, lui
aussi.
Parce que je crois que le yoga est puissant, une vraie source d’énergie
et de bien-être.
Quelques semaines auparavant, j’ai rencontré une professeur de yoga.
J'avais retrouvé des amis pour dîner au restaurant. C’était l’anniversaire d’Anne-Laure, que je rencontrais pour la première fois. Je la regardais, et la trouvais particulièrement belle, radieuse plus exactement.
Je me demandais pourquoi elle m’interpellait autant, un peu comme si je voyais un
rayon de soleil en elle, et de fil en aiguille, en parlant avec elle, j’ai
appris qu’elle pratiquait le yoga, et qu’elle l’enseignait.
J’ai compris alors que ce n’était pas parce qu’elle était un canon classique de beauté, mais que c’est parce qu’elle se sentait bien dans son corps et son esprit. J’ai été soufflée de cette nouvelle prise de conscience.
Nous avons parlé de l’importance de vivre au moment présent, des stages proposés par Thierry Salmeron, l’auteur de « L'homme est un dieu... déguisé en âne : des outils afin d'abandonner la peau d'âne. »
Là m'est revenu la phrase prononcée par Bruno, quelques mois plus tôt : "Je vois sur ton visage que tu ne respires pas". J'ai compris ce qu'il avait voulu dire.
La séance s'est bien déroulée, j'ai réussi à ne pas trop penser au fait qu'il était là, tout près de moi...
Puis, après l'exercice de relaxation, Méléon a dit : "Plutôt qu'une
surface d'eau paisible et ensoleillée, c'est une surface désertique, un
paysage lunaire, et pierreux, que j'ai vu pendant l'exercice."
Après le départ d'Anne Laure, nous avons bien ri, la détente amène aussi le rire. Tant mieux.