Cette fois, dans ce n°52, c'est Sartre, par Jean-Pierre Boulé : « Quelques réflexions sur Sartre et les hommes. » On croit, on feint de croire que ça va de soi cette histoire-là : les rapports entre hommes. Je n'ai jamais cru à la bonne et apparemment franche virilité des rapports masculins. Ils m'ont toujours paru relever de l'artifice, de la surenchère démonstrative. Boulé insiste ici sur ce que Sartre appelle les « hommes-femmes ». Sartre, bien sûr se demandera s'il ne s'agit pas, en somme, de pédérastie refoulée. Beauvoir rit et Sartre se rassure : il n'y a pas d'homosexualité refoulée chez lui. Ce qui l'attire chez les hommes c'est leur côté androgyne, « c'est-à-dire le fait qu'ils n'ont pas encore introduit de séparation entre leur côté masculin et leur côté féminin. »