Maximilien, le personnage principal, est français. Il est en voyage à Cancún, sans sa fiancée Virginie (ils sont pacsés). Et dans l’hôtel où il se trouve, il rencontre son ex-fiancée : Pom Laporte. Ils se mettent à discuter autour d’un verre, dans le bar de l’hôtel, jusqu’au moment où un homme s’adresse à eux. Cet homme n’est autre qu’un des plus grands scénaristes hollywoodiens : David Appleton. Celui-ci est à Cancún pour aider sa fille Amber, à sortir de prison. Lors d’une soirée, elle a crevé l’œil d’un jeune homme, un certain Luis. David a besoin d’aide, il dit ne pas parler un mot d’espagnol et cherche un interprète : Maximilien accepte, mais ne sait pas encore dans quoi il s’engage…
Voici le dernier roman de Patrick Besson : une sorte de thriller littéraire. Je ne dis pas qu’habituellement les thrillers ne sont pas littéraires, mais parfois l’écriture est reléguée au deuxième plan au profit de l’histoire. Puta madre, lui, est parfaitement écrit, comme d’habitude chez Patrick Besson. Il sort des romans qu’il a l’habitude d’écrire et nous livre une histoire à suspense dans le milieu des narcotrafiquants, au Mexique. Mais on retrouve l’auteur dans les thèmes qu’il réunit : le voyage, les femmes, l’amour. Ce n’est sans doute pas son meilleur roman, mais Puta madre reste un très bon livre.
Ce qui est sûr, c’est que personne n’a volé les livres. C’est pourtant le plus précieux, non ?
À découvrir également : toujours aux Editions Fayard, Patrick Besson a récemment sorti un recueil de ses chroniques littéraires : Avons-nous lu ? : Précis incendiaire de littérature contemporaine.
Editions Fayard