Les chants mélancoliques des rossignoles que j’écoutais attentivement garnissent royalement la douce brise de tous mes jours et toutes mes nuits
Les rayons étouffés d’un soleil mourant caresseront les branches d’un vieil arbre dénudé de tous ses feuilles déjà parties pour toujours mais jamais elles n’atteindront leur destination
Comment pourrais-je sentir la paix quand l’ombre embrouillé d’un refuge fané s’envole avec toutes mes joies et mes désires sous mes yeux aveuglés ?
Comment pourrais-je entendre en absence de ses chuchotements ? Comment pourrais-je voir en absence de ses larmes qui réchauffe mon visage ?
La nuit retombera malicieusement à temps, comme déjà prévu, et elle prendra mon cœur qui me brule entre ses mains glaciales et obscures
Je ramènerais avec moi quelques feuilles mortes, pour le souvenir, et toutes mes peines et mes souffrances tout prés du vieil arbre aux branches dénudées
Les chants mélancoliques mourront et on appréciera, la solitude et moi, le silence affreux de mon désespoir quotidien
Nous danserons jusqu'à la fin de nos jours entre les branches en flamme et nous aurons enfin le droit de rêver des émotions harmonieuse touchant mon cœur affaibli
La solitude me prendra violemment entre ses bras jusqu'à étouffé mon souffle pourris de malheur, j’embrasserai ses douces lèvres et je souhaiterai mourir dans ses bras