J'entendais, hier, dire que le problème de l'Iran était la multiplicité de ses communautés. En dehors de quelques pays d'Occident, cette question semble générale. Au fond, l'Occident a imposé une forme sociale qui lui était propre (cf.THIESSE Anne-Marie, La création des identités nationales, Seuil, 2001) au reste du monde, qui se débat avec une structure qui ne lui est pas adaptée.
Il serait peut-être temps de se demander comment régler ce type de problème autrement qu'en parlant de lutte entre le bien et le mal, ou en appliquant un modèle démocratique qui ne signifie rien pour des gens dont l'appartenance communautaire est première. Et il n'est plus question d'avoir recours aux modèles assimilationnistes que nous avons employés.