La nuit à envahie ma rue, le calme règne, je plonge à ma fenêtre, le chat se frotte à mes chevilles, quémande mes caresses, j’inspire profondément.
Je m’accoude, le chat s’allonge sur mes pieds, le calme profond m’envahit.
Face à moi, une lumière à une fenêtre, et j’envisage, imagine la vie de ces voisins inconnus, ces voisins que jamais je ne connaîtrai. Je leur invente des amours, de la tendresse, des disputes et des cris. Et puis des réconciliations, des toujours même éphémères, des pars je ne te hais point.
Je me redresse, pose mes mains sur le rebord de la fenêtre, souhaite de la douceur à la nuit, et puis m’éloigne, enfin m’en vais, laisse une omettant une lumière, une invitation au rêve pour qui saura s’en saisir.
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