Retour d’une galaxie spatio-temporellement floue et riche.
Tout a commencé vendredi avec un apéro aux Tuileries, face à l’obélisque de la Concorde : assiégés au bord d’une fontaine, le rosé et le cidre coulaient pendant que le soleil se couchait, tel un pied de nez à notre future longue journée.Arrivée ensuite à l’Electric, au dernier étage du parc des expos à la porte de Versailles. Terrasse géante, vue panoramique, baies vitrées à l’intérieur, tour Eiffel et arène dansante. Ricardo Villalobos était en forme : moins de drogues, plus de clins d’œil. Réaction aux rappels positive, lever de soleil magique, ambiance coton et sourire.
Après un café-Bailey’s au parc André Citroën et une courte pause resto, c’est déjà l’heure de l’opening de la Blue à Aubervilliers. Bon, j’arrive après le soleil, avec l’orage qu’on nous promettait mais qui ne s’est jamais pointé (une chance !). Seulement 3 gouttes et tout de même un beau coucher de soleil.Le rooftop était agréable, belle musique, changeante au gré du vent. De douces et innovantes boissons avec un joli packaging en alu nous ont ravis (mention pour la vodka gingembre guarana). Les poufs ont accueilli le feedback des heures précédentes avec Cupichon, mes sourires accueillaient des retours et le ciel a fini par accueillir la nuit.Voluptueusement mais fermement transportée vers le Rex (= on m’a kidnappé dans une voiture, j’avais pas le choix), je me suis retrouvée la gueule pleine de paillettes sans comprendre et la Techno détroitienne a musicalement bien achevé cette journée, cette journey même. Pas trop blindé et inattendu, c’est comme ça que le Rex s’appréhende.Après un « qui suis-je ? » chez « qui es tu ? », je suis partie écouter du jazz au Parc Floral, que je ne connaissais pas. Couleurs, nature et paon. Pique-nique dans une serre à cactus pour éviter la pluie et le froid que ma combishort et mes tongs en daim ne supportaient plus.Un beau week-end donc, rythmé et aéré. C’est quand même bien l’été…
Maman est en bas, Ricardo est en haut
Arrivée à Aubervilliers poétique
Je viens de comprendre pourquoi ça s'appellerait "The Peacock Society"