L’affaire PRISM continue doucement sa route. Après les déclarations de Barack Obama vendredi, les grands noms de la high-tech ont pour la plupart assuré ne pas communiquer d’information à la NSA. Mark Zuckerberg a ouvert le bal dans un billet où il estime les articles de presse de « scandaleux ».
Facebook ne fait pas parti, et n’a jamais fait parti d’aucun programme ouvrant aux USA ou à n’importe quel autre gouvernement un accès direct à nos serveurs. [...] Nous n’avons jamais reçu de demande d’aucune cour ou agence gouvernementale relative à l’accès d’informations ou de métadonnée en bloc. [...] Nous n’avions jamais entendu parler de PRISM auparavant.
Le patron continue en indiquant que certaines demandes peuvent en effet aboutir, mais seulement après s’être assuré que tout est fait dans le respect de la loi. Précisons également que ces demandes ne peuvent concerner que des points particuliers.
Larry Page s’est fendu également d’un communiqué dans lequel il adopte un ton et des arguments quasi identiques à ceux de Facebook. Il estime avant de conclure que Google a besoin de « plus de transparence ». Selon cnet.com, Apple n’aurait pas non plus ouvert les vannes tout comme Yahoo!.
Récapitulons donc : Barack Obama reconnaît l’existence d’un tel programme, mais aucune entreprise n’y participe.