Voilà quelque chose auquel ne vous vous attendiez pas, sans doute ? Il paraît impossible à la plupart d’entre nous que ces gentils nageurs couleur d’argent puissent jamais faire du mal à quiconque. Et pourtant… Selon toute vraisemblance, certains dauphins dans le monde ont appris à tuer. Cela fait partie, notamment, d’un programme de la marine militaire ukrainienne.
Et trois de ces dauphins specialement entraînés viennent de s’échapper !
Le 13 mars 2013, le journal Science Recorder a divulgé le fait que cinq d’entre eux, considérés comme potentiellement dangereux, auraient "abandonné" leurs dresseurs lors d’une mission en mer. Pourquoi? Les chercheurs pensent que ces cétacés auraient déserté pour partir à la recherche de partenaires sexuels. Ou de la liberté, tout simplement…
Deux d’entre eux auraient été récupérés et ramenés à Sébastopol. Mais les trois autres nagent toujours…
D’après Science Recorder, «cette équipe de dauphins a été formée pour détecter des mines mais aussi pour attaquer. Selon les responsables de la marine ukrainienne , les dauphins ont été dressés à l’utilisation d’armes à feu et de couteaux spécialement conçus pour tuer les plongeurs ennemis"
Lorsque des dauphins soldats s’évadent, beaucoup de gens s’inquiètent. Les chances de tomber sur l’un de ces mercenaires est mince, mais c’est quand même quelque chose qui vous fait réfléchir avant de faire un saut dans l’eau !
Au fait, ce genre de dauphins-tueurs sont-ils nombreux dans le monde ?
On ne s’étonnera donc pas que les delphinariums sont loin d’avoir disparu dans le monde, au vu de la collusion entre les forces armées et l’industrie du loisir. Lire l’histoire de Noc
"L’US Navy a annoncé en 2012 qu’elle pourrait commencer le dressage de 24 nouveaux dauphins en vue de découvrir des mines, mais qu’ils seraient ensuite remplacés par des robots dans les cinq ans à venir. Ces dauphins font partie du programme de l’US Navy, d’un coût estimé à 28 millions de dollars, qui forme 80 Tursiops et 40 otaries de Californie à détecter et à éliminer les engins de guerre immergés à partir des ports de mer», continue le Science Recorder.