En ouverture des Finals, Tony Parker, impérial dans le money time, a mis les Spurs sur des bons rails face au Heat en s’imposant (88-92), sur le parquet de Miami. San Antonio mène 1-0 dans la série.
Ce match 1 promet beaucoup pour la suite. La bataille Heat-Spurs a été d’une intensité énorme à l’American Airlines Arena de Miami avec, au sommet, un duel Lebron James-Tony Parker, d’où sortira certainement le futur MVP des Finals. Sur le fil, San Antonio s’est imposé et prend une option dans cette série où Miami devra vite se ressaisir s’il veut garder le titre en Floride.
Tony Parker n’est pas Lebron James. Le Français est beaucoup moins imposant physiquement, plus rarement présent dans le Top 10, ne claque pas des dunks surpuissants, mais il est capable de tout, et surtout du meilleur. Cette nuit, TP a encore fait parler la poudre. Meilleur marqueur du match avec 21 points à 9/18 au shoot, il a aussi donné 6 passes décisives, et n’a surtout perdu aucun ballon. Le tout en 39 minutes. Le meneur des Spurs, étincelant dans le money time, a définitivement scellé la victoire de son équipe dans ce game 1, en marquant 10 points dans le dernier quart avec notamment le « buzzer-beater » de l’année. Les Spurs ne menaient que de 2 points (88-90), une trentaine de secondes à jouer, et le génial TP se sortait d’une grosse défense de Lebron James pour marquer le panier décisif, avec la planche qui plus est, à quelques millièmes de seconde du buzzer. 88-92, tout était fini.
Le Heat a perdu. Pourtant, Lebron James a une nouvelle fois rendu une feuille de stat impressionnante. Altruiste et concentré sur sa défense, le « King » s’est offert un nouveau tripe-double (18 points, 18 rebonds et 10 passes), inutile cette fois… Le trio magique James-Wade-Bosh a été dépassé par la triplette d’expérience Parker-Duncan-Ginobili. Piliers des Spurs et habitués des Finals NBA, Tim Duncan et Manu Ginobili ont parfaitement épaulé TP avec respectivement, 20 et 13 points inscrits.
Une victoire importante pour les Spurs, tant sur le plan comptable que sur le plan mental. La bande à Parker en profite pour prendre l’avantage du terrain. Autant dire que le Heat va vite devoir se reprendre s’il veut encore espérer battre les Texans.