Cette deuxième partie du film est beaucoup plus dure , difficile à supporter que la première ,et la résolution du problème "qui a tué Emili ?" est assez laborieuse et compliquée... Quinze ans après on continue ce que fut la vie , des témoins , les amies d'Emili...
Après Sae et Maki , on voit Akiko, surnommée l'Ourse à cause de son incapacité à créer des liens sociaux ; elle vit en marge , quittant peu sa chambre .... Puis Yuka , fleuriste un peu légère, semble la seule à ne pas avoir été touchée par les paroles assassines d'Asako , mère d'Emili. Elle mène sa vie joyeusement , accouche d'un beau bébé mais devient aussi une meurtrière ..
On arrive à la fin du feuilleton et cela se complique ... Asako reparaît , toujours la même , les 15 ans écoulés semblent avoir glissé sur elle sans laisser de traces... Arrivent des histoires de lettre disparue puis retrouvée , d'amant d'Asako qui serait le père d'Emili.... En résumé Asako sort accablée de cette affaire et pourtant la justice la libère et en même temps lui laisse un gros fardeau sur les épaules : sa culpabilité..
Le film sécrète une atmosphère de peur , d'angoisse , grâce au talent du réalisateur et aussi des techniciens : le choix des cadres , des couleurs .... On retrouve la force des films précédents qui m'ont fascinée . J'ai senti malgré tout le fait que ce soit un feuilleton pour la télévision , il s'est plus étalé ... La concision de ses films précédents était plus sobre et radicale ..
J'avoue que j'en suis sortie épuisée. J'avais prévu 2 films pour cette journée à Paris et j'ai hésité à en voir un 2ème . Heureusement j'ai vu "la grande bellezza " qui m'a régénérée ....