Alexandre Micka -d’origine polonaise-, arrivé à Saint-Tropez en 1945, décide de s’affirmer dix plus tard comme LE boulanger de la Place de la Mairie, en charge de tenir la "popote" à l'équipe du tournage Et Dieu créa la femme, concluant immanquablement les agapes d'un délicieux gâteau à la crème, dont il tient la recette de sa mère. Brigitte Bardot, enthousiaste, lui conseille de donner un nom à sa pâtisserie inédite : tarte de Saint Tropez… la célèbre tropézienne est née. Dans les années 1970, c'est l'industriel Jean-Baptiste Doumeng, surnommé le "milliardaire rouge" qui déposera le nom et la recette pour le compte d'Alexandre. L'enseigne passera de deux adresses à, aujourd'hui, 23, d’Hyères à Saint-Raphaël en passant, désormais, par Paris.
En pleine remise en question, La Tarte Tropézienne repense son réseau de distribution à l’étranger. Le groupe cherche un nouveau distributeur spécialisé au Japon et envisage de partir à Dubaï rencontrer les décideurs des hôtels Sofitel. En parallèle, il distribue des Tartes en collaboration avec les Boulangeries de France en Chine… un projet d’ouverture de boutique à Miami avec l’appui d’un distributeur local est en cours. Que ce soit, le Japon, la Chine, Dubaï ou les US, la Tropézienne séduit le monde entier. Depuis bientôt un an, le baby Trop et les incontournables macarons -toute la production est réalisée à Cogolin- ne cessent d’enthousiasmer la planète. Et pour asseoir la notoriété de la maison, le président du groupe souhaite ouvrir ses propres corners à l’étranger, notamment à Shanghaï, sur le modèle de ceux de Saint Raphaël et de Toulon.
Sise au 3, rue de Montfaucon Paris 6ème, dés le 20 juin, les parisiens gourmets et gourmands auront tout à loisirs de (re)découvrir la véritable Tarte de Saint-Tropez cuisinée comme à l’origine, garnie de sa crème onctueuse délicatement parfumée. Beaucoup ont tenté d’imiter la recette originale… mais beaucoup s’y sont -aussi- cassés les dents. Dans de nombreuses pâtisseries de la Capitale, ou à la carte de certains restaurants, on trouve des pseudo-tartes tropéziennes qui au premier coup d’œil, ressemblent à s’y méprendre à la vraie. Mais à bien y regarder, aucune ne présente une brioche si ferme et si dorée, saupoudrée de vrais grains de sucre, et fourrée d’une crème aussi généreuse. C’est peut-être la raison pour laquelle un seul homme à Paris, Hugues Courage -natif du Var- propose dans son plaisant restaurant La Bastide Blanche*, la véritable Tarte, à sa carte des desserts. Aussi, pour protéger l’authenticité de la dite Tarte de Saint-Tropez, et permettre aux consommateurs de savoir s’ils dégustent la véritable, le Groupe a mis en place un processus de vigilance quant à l’utilisation erronée de sa marque.
De nos jours, la véritable Tarte Tropézienne "souvent imitée, jamais égalée" est un produit traditionnel français d'excellence, dont la réputation n’est plus à faire. Passionné du produit, Albert Dufrêne tourne les yeux vers l’avenir et travaille sur des projets qui pourront désormais faire voyager sa magnifique tarte... abondamment ensoleillée de l’ambiance du plus célèbre des ports de pêche.Fabrice Gil*La Bastide Blanche - 1 boulevard de Courcelles - 75008 Paris - t/+33 1 40 08 08 25La Tarte TropézienneOuverture prochaine le 20 juin 20133, rue de Montfaucon75006 Pariswww.tropezienne.com