PAR BERNARD VASSOR
Je rappelle au passage qu'un des portraits du Père Tanguy se trouve au musée Rodin.
Les membres de l'association peuvent s'inscrire pour la visite de l'exposition début juin.
EXPOSITION CAMILLE CLAUDEL AU MUSEE RODIN
« " cet art malheureux est plutôt fait pour les grandes barbes et les vilaines
vi poires, pour une femme relativement bien partagée par la nature ». Camille Claudel
Auteur avec Bruno Gaudichon, et de Danielle Ghanassa du catalogue raisonné de l'oeuvre de Camille Claudel. aux Editions de l'Amateur.
En présence de Henri Claudel, fils de Paul, François Claudel un ami, personnel,(aux Amis de Rimbaud )
petit neveu de Camille Claudel
et de Reine-Marie Paris,
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" il ne peut pas y avoir deux génies dans la même famille! " (Paul Claudel) « quand on a une soeur de génie, on ne l'abandonne pas. Mais il y a toujours cru que le génie, c'était lui qui l'avait » Louis Vauxelles .............................. Oubliée du monde, emmurée vivantes pendant trente ans dans des asiles psychiatriques, elle ne fut redécouverte par Anne Delbée, qui lui consacra, près de quarante ans après sa mort un "roman biographique". Les travaux d'Anne Rivière et Bruno Gaudichon permirent à partir de 1983 de populariser son oeuvre. De son vivant, elle eut la reconnaissance des esprits les plus éclairés de son temps. Octave Mirbeau et Gustave Geffroy furent parmi les premiers à lui consacrer des articles élogieux. Quelle idée saugrenue aussi, pour une femme, de faire de la sculpture !!!Sa rupture avec Rodin, sa misère matérielle, sa lutte incessantes avec l'État et l’administration des Beaux-Arts, pour se faire rétribuer ses oeuvres, la laissèrent épuisée, aigrie et la conduirent à croire à des persécutions.
Internée une première fois à Ville-Evrard, elle fut conduite ensuite dans un asile près de Villeneuve-les-Avignon. Abandonnée presque par sa famille, souffrant de froid, de la faim, elle mourut d'épuisement dans l'asile d'aliénés de Montdevergues.Siegfried Bing , dit Samuel, marchand et collectionneur d'objets d'art japonais et chinois, meilleur spécialiste mondial en son temps. Sa galerie prit comme raison sociale en 1895 : « L'Art Nouveau ». Camille y exposa du 26 décembre 1895 au 10 février 1896, et en septembre, octobre 1897. La commande de « Clotho » lui fut passée pour commémorer le banquet donné en hommage à Puvis de Chavannes.
Dans le catalogue de l’exposition du salon d'automne de 1905, Louis Vauxelles écrit « elle a connu les pires détresses, la misère déprimante et agressive, elle a lutté seule (...) Elle ne fut guère aidée à se faire la place qu'elle mérite » les médecins ont qualifié sa maladie de « les psychose incurable »