Guinée

http://guinee7.com/guinee-tribune/3055-economie–quand-la-reussite-du-pdg-du-groupe-africa-ports-m-jean-jacques-grenier-derange

Ce lien ci dessus, vient mettre à jour, une rocambolesque affaire, mais aussi la gestion chaotique du pays par des prédateurs des deniers publics, un mode de gestion qui fait état d’une disjonction réelle  entre le discours politique et l’exécution des décisions qui en émanent, même si, l’élite politique et administrative du pays, s’acharnent à se barder de mérites, y compris d’acquis, arrachés depuis l’élection présidentielle de 2010, ayant porté au pouvoir Alpha condé pour 5 ans, mais dont on a nullement la preuve, au regard bien évidemment d’un manque de coordination politique, administrative, économique et financière efficaces, tout au plus c’est ce qui ressort des constats dressés, depuis que le RPG a pris les rênes du pouvoir exécutif en Guinée.

Quoi qu’à, analyser avec pertinence la sonnette d’alarme que tente de tirer le journaliste, on admettrait facilement une tentative de corruption, aisément intentée par les services spéciaux, qui ont empiété du coup, un domaine ne relevant pas de leur compétence.

Par ailleurs, la lutte contre la corruption, ainsi que l’optimisation de la gestion des ressources financières de l’état, que le RPG se targue d’avoir institué, serait une approche de la lutte contre la corruption, qui ne se donne point de moyens d’action, et ne fait nullement sienne, le contrôle de la légalité, y compris la conformité des procédures administratives. Ce qui dénote, l’incapacité d’action technique et le manque de professionnalisme de ce gouvernement, d’où les errements des agents, souvent subjugués à sauver leur poste, par des entremises typiquement partisanes, plus qu’à faire valoir leur compétence, dans un climat tout aussi souvent délétère.

Ainsi, il va de soi, que le pouvoir à Conakry, soit submergé par des tribulations, des préjugés et des prises de position, qui hypothèquent, mieux qu’ils ne décloisonnent et esquissent des perspectives à l’aunes d’un véritable décollage économique du pays, puis que, le RPG avec un pléthore de cadres, dits compétents et à l’appoint des innovations les plus attendues, la légitimité conférée par l’élection de son président au suffrage universel, son expérience de l’opposition démocratique, ainsi que les nouvelles prérogatives constitutionnelles dotant la fonction présidentielle de réelles capacités de promotion des initiatives, de restructuration administrative et économique, et de gestion effectivement coordonnée de l’ensemble des structures financières et fonctionnelles de l’état, ne peut s’en remettre qu’à son incapacité et son incompétence, à juguler les entraves, à la mise en valeur des ressources aussi bien humaines que matérielles….