Ce matin il pleut, il fait gris et froid. Un vrai cliché de dimanche d’hiver!
Bientôt 2 mois que je suis au chômage…
Je pense que ce sont les deux mois qui ont passés le plus vite de toute ma vie. J’ai vraiment l’impression que le 14 avril c’était hier (il faisait un meilleur temps d’ailleurs) et que depuis ce jour, hormis mes parenthèses à Rome, en Corse et chez mes parents, ces deux mois sont remplies de vide.
Jen avais parlé ici et le phénomène ne s’est pas arrangé. Au contraire, je dirais même qu’il a empiré!
C’est ma copine qui m’a remonté les bretelles hier, évoquant mes fameuses chaises que je devais peindre. J’en ai fait deux qui ne sont pas encore terminées, depuis un mois elles sont en train de sécher dans ma cave! « Mais qu’est-ce que tu fous?! T’attend de rebosser 10 heures par jour pour t’y remettre à ces putains de chaises?! »
Tu sais que j’ai eu envie de chialer? Je me suis sentie tellement comme une merde! Mais c’est plus fort que moi, je n’ai envie de rien faire, toutes les taches, même celles du quotidien me paraissent insurmontables! (J’ai du linge étendu depuis 4 jours, il doit être sec je pense!)
Mais le pire, c’est qu’une autre chose qui se profile me semble insurmontable: travailler.
Le compte à rebours est lancé. Je suis dans la dernière ligne droite du chômage et j’alterne entre doutes et euphorie… Ces jours qui se suivent et se ressemblent, ce foutu temps qui passe trop vite… Je n’ose pas poser les yeux sur la date du jour quand j’ouvre mon ordi le matin. J’en suis déjà presque à regretter que cette période d’inactivité ait été si peu productive.
C’est dingue, moi qui suis si dynamique d’ordinaire, je ne me reconnais pas!