Au hasard de France Culture, je découvre Mireille
Havet. Comme Madame de Sévigné, elle avait le talent d’écrire ce qu’elle
pensait. Mais la chronique de sa déchéance a été sa seule œuvre. Elle meurt à
33 ans. La drogue. Elle désirait jouir de sa jeunesse. Elle aura connu une
vieillesse laide et prématurée.
Était-elle à l’image des années folles ? La France s’est-elle
détruite pour avoir voulu se saouler de plaisirs ? La suite de notre histoire est-elle une conséquence de la désillusion qui s'en est suivie ? Un enseignement aussi ?
On ne peut pas éviter la vieillesse, à moins de choisir la vie courte et
glorieuse d’Achille ? Autant bien s’y préparer ?