Soumise à une forte pression en termes de liquidité et de solvabilité, les banques françaises ont, malgré un contexte économique pour le moins difficile, réussi à améliorer leur position, dans chacun de ces deux domaines, au cours de l’année 2012, comme l’a relevé l’Autorité de Contrôle Prudentiel, dans son dernier rapport, publié mercredi 29 mai.
Les banques françaises retrouvent une meilleure forme
Alors que la célèbre agence de notation Moody’s estimait encore, il y a peu, que les banques françaises se trouvaient en retrait par rapport à leurs concurrentes étrangères, Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France, s’est toutefois montré confiant indiquant que les établissements du pays avaient continué de diminuer leur exposition aux pays les plus fragilisés de la zone euro, les six plus grands groupes affichant notamment un ratio de fonds propres de plus de 9 % cette année, d’ores et déjà conforme donc avec les exigences des accords de Bâle III.
L’ACP se verra confier prochainement une nouvelle responsabilité
Après avoir procédé à l’analyse du profil de risque de 1 428 établissements, répartis de manière quasiment égale sur le secteur de la banque et sur celui de l’assurance, avec un nombre de contrôles en hausse de 10,5 %, portant donc celui-ci à 316 pour 2012, l’ACP a donc été à l’initiative de 9 saisines cette même année, avec un montant des sanctions s’élevant à 1,225 million d’euros. Afin de renforcer encore son action, l’organisme aura bientôt une nouvelle tâche, celle de surveiller la séparation entre les activités de financement de l’économie réelle et celles spéculatives.