Plus d’une centaine de personnes s’étaient rassemblées ce samedi place de la Motte à Limoges à l’initiative notamment des redskins, de SOS racisme ou de la Maison des droits de l’homme, avec le soutien de « toute » la gauche, pour honorer Clément et rappeler que les groupes radicaux n’ont pas leur place dans notre société et sont un danger pour la démocratie. Le Premier ministre a d’ailleurs annoncé aujourd’hui la dissolution du groupe d’extrême droite JNR (jeunesses nationalistes révolutionnaires).
Aux rassemblements, tenez-vous à distance du #PS qui a trop assimilé @lepg à l’extrême-droite. Pas d’amnésie sur l’amnistie.
— Jean-Luc Mélenchon ! (@JLMelenchon) 6 juin 2013
Après la bagarre qui a coûté la vie à Clément Méric, jeune militant syndical et anti-fascite, Jean-Luc Mélenchon n’a rien trouvé de mieux que d’attiser les haines, toujours en direction du PS bien sûr, lors des rassemblements rendant hommage au jeune homme et dénonçant la violence des groupuscules d’extrême droite. Une attitude déplacée qui a choquée au sein même du Front de gauche alors que la situation réclame apaisement au moment où certains groupes anti-fascistes seraient prêts à en découdre avec ces mouvements nazis.
Comme le rappel Gérard Filoche ce matin : nous socialistes avons payé le prix fort récemment de la part des nazis type JNR, nous avons eu 77 de nos jeunes de l’âge de Clément qui ont été assassinés (et 151 blessés) par le nazi Anders Breivik, le 11 juillet 2011, en Norvège. Les nazis ne font pas de différence entre socialistes, communistes, trotskistes et anarchistes, ne faisons pas de différence entre nous face aux nazis !
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