Après un an d'ouverture temporaire sous le nom de "1940-1990 : Histoires d'informatique", le Musée de l'informatique ouvre définitivement ses portes mardi 15 avril. La version stable succède à la version beta, pourrait-on dire de manière appropriée. Le musée s'inscrit désormais dans la durée et propose, à côté de collections permanentes, des expositions temporaires.
Nous en avons déjà parlé sur ce blog (dans cette brève et cette autre). Depuis juin 2007, la première version du musée aurait accueilli 220 000 visiteurs sur le toît de la Grande Arche de la Défense. Opiniâtre, Philippe Nieuwbourg a réussi à attirer suffisamment d'investisseurs et de sponsors pour boucler son projet et ouvrir définitivement.
Si l'exposition n'a pas été entièrement repensée, elle compte désormais quelques nouvelles pièces, et deux reconstitutions amusantes : un poste d'opérateur dans une salle informatique (années 50 ?) et... une chambre d'adolescent dans les années 80. D'après l'avis de deux témoins directs (un ami et moi), cette dernière reconstitution est assez convaincante, à l'exception d'un tourne-disque qui déjà à l'époque datait un peu. Sinon, le TRS-80 monobloc trônant sur le bureau nous a rappelé quelques frustrations...
L'exposition permanente suit désormais un parcours plus linéaire, pour faciliter la remontée de la ligne du temps. L'orange fait son entrée comme dominante et d'assez jolis écrans projettent films et diaporamas tout en faisant office de fines cloisons entre les espaces.Deux nouvelles expositions temporaires font également leur apparition : "Internet, de la guerre froide à nos jours, histoire du réseau qui a changé le monde" et "RegART au-delà de l'objet", un parcours plus artistique.