Hannibal // Saison 1. Episode 11. Rôti.
A chaque fois que je vois Eddie Izzard dans une série, je me demande si ce n'est pas un vrai cinglé dans la vie de tous les jours. Et je dois avouer qu'à trois reprises,
Bryan Fuller a su m'en donner encore plus l'impression. La première fois dans Mockingbird Lane, un pilote avorté par NBC qui avait été diffusé
l'an dernier. Et puis nous avons également eu sa première apparition dans Hannibal, il y a quelques épisodes de ça (1.06 "Entrée") et nous retrouvons le personnage pour le
"Rôti" de cette semaine alors qu'il s'évade lors d'un transfert. Le but du personnage était de laisser, façon petit Poucet des trophées afin d'attirer l'attention du
Chesapeake Ripper. Bien entendu, nous savons qui est le Ripper, mais en plus de ça, nous savons aussi qu'il a déjà attiré son attention. Il y a une scène particulière de cet épisode qui
m'a beaucoup retourné les boyaux : le moment où le Dr Gideon s'amuse avec l'intérieur du corps humain d'une de ses victimes. C'était à la fois dégueulasse, mais également encore plus fou que l'on
ne pourrait le penser. Eddie Izzard est génial dans les rôles de cinglés, et il nous le prouve encore une fois dans Hannibal.
Si ce nouvel épisode est une réussite, c'est encore une fois vis à vis de la manière dont Will devient de plus en plus incontrôlable pour lui même. Au sein qu'il ne va pas bien, et l'épisode
précédent était même là pour nous le prouver. Et ce que je trouve de fascinant derrière Will c'est finalement la manière dont Hannibal parvient à le manipuler. La dernière scène
de l'épisode nous laissant en compagnie de Hannibal et de sa psy (toujours incarnée par la charmante Gillian Anderson qui va surement devoir bucher l'an prochain
pour être sur tous les fronts entre Crisis, la saison 2 de Hannibal et de The Fall, sans compter ses projets personnels). Cette dernière scène
nous offre un échange de dialogues très importants et surtout passionnant :
"What does he represent for you ?"
"The opportunity for friendship"
Au fond, Hannibal ne veut qu'un ami. Un "partner in crime". Et pour lui, Will est parfait pour remplir ce rôle. Une fois mon visionnage de la saison 1 de
Hannibal terminé (après les deux prochains épisodes), je vais m'attaquer à un revisionnage en bonne et due forme de la trilogie Hannibal avec Anthony
Hopkins.
Note : 8/10. En bref, un épisode magnifique, mais aussi horrifique et sensationnel du point de vue des relations qu'il tisse.