Colin tombe amoureux de Chloé. Ils se marient et la maladie en la personne d’un nénuphar pulmonaire vîent gâcher leurs vies.C’est la seconde adaptation du roman de Boris Vian, roman réputé comme inadaptable car reposant sur un univers tellement particulier et une ambiance aussi particulière. Michel Gondry dans la première partie nous inonde de trouvailles visuelles plus excentriques les unes que les autres ;on se croirait presque chez Terry Gillian Il pose le cadre d’un récit surréaliste. Mais voilà en ce concentrant sur l’environnement, il en oublie ses personnages (Tout ça se paiera cash dans la seconde partie.) La surcharge visuelle focalise notre attention et parasite la trame scénaristique, nous empêchant de nous attacher aux personnages (juste quelques répliques fidèles au texte de Vian parviennent à attirer notre attention.) Assommé par cette première partie très visuelle ; la seconde plus dramatique, qui se termine par un noir et blanc froid et sombre, sauve l’ensemble. Elle n’est pas sans rappelée l’expressionnisme allemand des grandes heures du muet. Un bel exercice de style et certainement la partie la plus réussie du film. Mais voilà Gondry nous a laissé sur le bord de la route et on se retrouve peu concernés par la tragédie finale grandissante touchant les personnages.Parlons ensuite du casting. Pourtant très adepte de Duris, ce rôle très fanfan est assez étrange ; lui-même dit avoir eu du mal à trouver le ton avec ce personnage. Dans la seconde partie, il tire mieux son épingle du jeu. Mais de façon générale, et surtout dans la première partie, les acteurs donnent souvent l’impression de surjouer dans le film, ce qui les rend peu crédibles Pour conclure : un film d’une beauté formelle sans conteste et bourré de trouvaille mais avec un manque d’âme. Cependant, la description de l’absurdité du monde du travail dans lequel Colin, le nanti, est plongé sent le vitriol. Belle réussite. Sorti en 2013
L'écume des jours
Publié le 22 mai 2013 par DukefleedColin tombe amoureux de Chloé. Ils se marient et la maladie en la personne d’un nénuphar pulmonaire vîent gâcher leurs vies.C’est la seconde adaptation du roman de Boris Vian, roman réputé comme inadaptable car reposant sur un univers tellement particulier et une ambiance aussi particulière. Michel Gondry dans la première partie nous inonde de trouvailles visuelles plus excentriques les unes que les autres ;on se croirait presque chez Terry Gillian Il pose le cadre d’un récit surréaliste. Mais voilà en ce concentrant sur l’environnement, il en oublie ses personnages (Tout ça se paiera cash dans la seconde partie.) La surcharge visuelle focalise notre attention et parasite la trame scénaristique, nous empêchant de nous attacher aux personnages (juste quelques répliques fidèles au texte de Vian parviennent à attirer notre attention.) Assommé par cette première partie très visuelle ; la seconde plus dramatique, qui se termine par un noir et blanc froid et sombre, sauve l’ensemble. Elle n’est pas sans rappelée l’expressionnisme allemand des grandes heures du muet. Un bel exercice de style et certainement la partie la plus réussie du film. Mais voilà Gondry nous a laissé sur le bord de la route et on se retrouve peu concernés par la tragédie finale grandissante touchant les personnages.Parlons ensuite du casting. Pourtant très adepte de Duris, ce rôle très fanfan est assez étrange ; lui-même dit avoir eu du mal à trouver le ton avec ce personnage. Dans la seconde partie, il tire mieux son épingle du jeu. Mais de façon générale, et surtout dans la première partie, les acteurs donnent souvent l’impression de surjouer dans le film, ce qui les rend peu crédibles Pour conclure : un film d’une beauté formelle sans conteste et bourré de trouvaille mais avec un manque d’âme. Cependant, la description de l’absurdité du monde du travail dans lequel Colin, le nanti, est plongé sent le vitriol. Belle réussite. Sorti en 2013