Après l'agression du jeune militant antifasciste Clément Méric plusieurs rassemblements se sont organisés un peu partout en France, jeudi, pour lui rendre hommage.
L'exploitation politique immédiate est honteuse parce que trop rapide dans ses conclusions avant-même la fin de l'enquête. La politique de l'évènementiel est détestable.
Manuel Valls, a assuré, jeudi matin, de "sa totale détermination à éradiquer cette violence qui porte la marque de l'extrême droite". Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, dénonce à sa suite dans un communiqué "l'agression mortelle perpétrée par des militants d'extrême droite". "Je souhaite que la police et la justice parviennent à identifier rapidement les coupables et à prendre toutes les mesures qui s'imposent", a-t-il ajouté.
Harlem Désir, premier secrétaire du Part socialiste, a dénoncé dans un communiqué, une "agression lâche et violente". Le Parti socialiste a appelé à un rassemblement jeudi soir à Paris. M. Désir a redit le "soutien du Parti socialiste à la dissolution des groupes d'extrême droite ultraviolents".
Le président de la République a réagi dès son arrivée à Tokyo. Il a déclaré : "Toutes les conclusions devront être tirées, y compris par rapport aux groupes auxquels pourraient appartenir ces violents personnages. Il y a ce qui relève des individus, ensuite il s'agira de savoir si ces individus appartenaient à un groupe et si ce groupe était un groupe politique, organisé, structuré, alors il y aurait des mesures à prendre."
Le pompon reviendra à Pierre Bergé : sur Twitter jeudi matin, l’homme d’affaires a accusé la « Manif pour tous » d’avoir « préparé le terrain » et « accepté dans ses rangs ces fachos qui ont tué Clément ». Nous y sommes, l'amalgame est fait.