Le casse du siècle rue des Pierres?
No, le jeune indie band ( né en janvier 2013) , Robbing Millions, ça sonne comme Robin Williams, ha, ha, ha..., en free gig au Bonnefooi!
Des jeunes pousses, peut-être, mais déjà quelques belles scènes: Les Nuits Bota et l'Ancienne Belgique avant Dog is Dead, sans compter que les membres de ce gang bruxellois ont un passé, pas forcément pénitentiaire: Lucien Fraipont ( guitars/vocals ) fait résoner sa guitare au sein de quelques combo jazz ( Winchovski- le Rackham de Toine Thijs e.a.), il accompagne également la voix soul de Delvis - Gaspard Ryelandt ( vocals, mimiques théâtrales, some guitar, some keys) est plus connu dans l'univers de la BD - Léo Dupleix, 150 m2 libre fin juin, ( claviers) est un des 153 musiciens ayant sévi chez Panopticon, sa spécialité: l'improvisé - Laurens Smet ( bass) , comme Lucien est issu du jazz, on pointe Joris Grognard trio, Fred Becker, Ifa y Xango ( vu au Gent Jazz)... - le chaud bunny, Jakob Warmenbol ( drums) officie chez Ridiculum, Leksak, etc..
On taira les péripéties parking, 25' pour trouver un coin où larguer ton tacot, l'attente au bar en compagnie de Miss bock et à 21:45',les braqueurs sont en piste!
'Ritualistic' une des 6 plages de leur EP ' Ages and Sun', des inflexions psychelic sixties ( les voix) , de la pop déchirée
Mixture idéale par ces températures estivales!
Barman, un rosé, please!
'I didn't realize', capricieux et bondissant, arpèges délicats et plein de petits gimmicks fantaisistes.
Une nouvelle fois la mélodie pop sera disloquée par une guitare fuzzy.
Certains citent Supergrass, pas con, le hit 'Alright' est proche de la mixture Robbing Millions.
On peut ajouter Blur, Ash, Elastica... mais d'autres influences s'ajoutent à ces adeptes du Britpop, une pointe de Beach Boys, une pincée de Sparks, un peu de 10 CC, des envolées jazzy...le minestrone est riche en ingrédients.
'Cellophane', ok, on ajoute Weezer et pourquoi pas Gentle Giant et Zappa!
Du mouvement face à toi, le cousin de l'oncle Tom, n'ayant pas carburé au Vittel menthe, fait une entrée remarquée et gesticulante, il avise le quintette en gueulant Sex Machine, faudrait lui présenter RickyBilly!
'No don't go out', mais si, laissez le sortir!
Morceau suivant, illisible sur la serviette piquée au snack du coin, le truc sonnait Pavement!
Deux guitares pour 'Tenshinhan', de l'indie manga à la structure complexe mais abordable.
Les filles à la cuisine: 'Kitchen Girls', Gaspard se démène comme le petit lapin actionné par une pile Duracell.
Bien lire la notice: secouer avant l'emploi, euh, secouer énergiquement!
'Question marks', aucun mystère, de la pop sans larmes!
Démarrage en douceur pour 'Dead and Wait', un brin de mélancolie... don't be sad..t'ai toujours vu sourire... boum, boum, boum, accélération soudaine, on termine au pas de course!
Un midtempo, gribouillé sur le feuillet, sur lequel se fond le groovy titletrack de l'EP, ' Ages and Sun', du psychedelic pop sentant bon The Electric Prunes ou Flaming Lips avec un final permettant la mise en évidence de la basse et de la batterie.
Jim?
The end!