Le procés pour l’expulsion des émigrés est prevue le 11 juin 2013. Les diferentes organisations du quartier de Poblenou se mobilisent pour soutenir ces centaines d’africains du hangar. Je vous propose un entretien que j’ai eu à réaliser avec le porte parole de ces émigrés Ibrahima Seydi et Marie Elene, une habitante de la catalogne.
Devant cette situation Ibrahima S, demande aux gouvernements africains et en particulier au sénégalais de dénoncer dette violation des droits de l'homme devant l'ONU et l'UNESCO. L'avocat qui les représente insiste sur le fait que ces expulsions se font conjointement avec la police nationale pour pouvoir arrêter les sans papiers et les envoyer en centre d'internement. Les travailleurs sénégalais refusent de partir et demandent seulement qu'on les laisse travailler en paix dans leur dénuement et Ibrahima S. nous rappelle qu'ils ont eux aussi contribués à la société espagnole par leur travail et que beaucoup de sénégalais qui sont rentrés ont perdu leurs droits au bénéfice du gouvernement espagnol. Les expulsions auront lieu dans les semaines à venir l'intervention de tous est devenu urgente.Magazine Politique
Espagne: des centaines d'émigrés africains menacés d'expulsion
Publié le 07 juin 2013 par Alexgubert
Poblenou est un quartier de Barcelone (Espagne). Les émigrés africains qui vivent dans ce quartier de la catalogne sont confrontés à la crise économique qui frappe l’Espagne. Après les pertes d’emploi, les activités au ralenti, les émigrés africains vivent aujourd’hui dans la peur de l’expulsion. Dans le quartier de Poblenou, plus de 300 émigrés africains dont 200 sénégalais sont menacés de quitter les hangars dans lesquels ils vivent. Un déguerpissement ordonné par la mairie de Barcelone. Pour défendre la cause de ces émigrés africains, les habitants du quartier de Poblenou ont décidés de porter ce combat. Bataille judiciaire, mobilisation sociale à travers des activités socioculturelles sont concoctés par les habitants de Poblenou pour soutenir la cause des émigrés africains. A noter que cette tentative d’expulsion de ces émigrés vivant dans ces hangars n’est pas une première. Ibrahima Seydi, porte parole de ces émigrés explique “qu’apès la première tentative d'expulsion en juillet dernier, stoppée par les organisations du quartier, la mairie a proposé un plan d'action qui s'est réduit à des solutions temporaires et qui ont été rejetés par la majorité car elle impliquait qu'ils devaient arrêter leur activité de ferrailleur, seule source de revenus. De leur côté les services sociaux qui devaient intervenir n'ont pas donné signe de vie, seule la Croix Rouge est apparue.”