Santé : 2 français sur 3 préféreraient le privé

Publié le 07 juin 2013 par Copeau @Contrepoints

Selon un sondage de l'IFOP, les Français font plus confiance aux professionnels privés qu’aux pouvoirs publics pour moderniser le système de santé.
Par Léopold Saroyan.

Un sondage récent de l'IFOP commandé par Acteurs Publics et Ernst & Young montre que les Français font plus confiance aux professionnels de santé, aux mutuelles et assureurs privés qu’aux pouvoirs publics pour moderniser le système de santé. Les catégories socio-professionnelles les plus basses sont les plus dures sur ce constat, presque les trois quarts des Français les plus modestes ont un regard sévère sur les politiques publiques de santé.

De même, les habitants des zones rurales ont également une vision bien plus dure de la situation que les citadins des villes grandes et moyennes. Ce sont surtout l'accès au soin, les coûts de la santé, et les politiques de prévention qui sont jugées le plus sévèrement.

En termes d'acteurs susceptibles d'améliorer le système de santé français, les pouvoirs publics arrivent bons derniers :

Les personnes interrogées mettent nettement en avant les professionnels de santé, cités au total par près d’un Français sur deux (47%). Viennent ensuite, à des niveaux très proches, les mutuelles et assurances complémentaires (16%), l’État (15%) et l’assurance maladie (14%). Les collectivités locales sont quant à elles marginalement citées (8%).

Enfin, les disparités selon l'appartenance politique et la catégorie socio-professionnelle permettent de révéler que les moins riches font moins confiance à l’État que les catégories socio-professionnelles plus élevées :

La hiérarchie des réponses varie sensiblement selon la proximité politique : les sympathisants de gauche restent, pour 26% d’entre eux, attachés au rôle de l’État, contre seulement 7% des proches de la droite. L’État est par ailleurs nettement plus cité par les CSP+ (25%) que par les CSP- (12%).

Pour lire l'étude complète, voir l'article sur le site d'Acteurs Publics.