Clément Méric, assassiné par la haine, par des racistes, par des gens qui ne vivent que pour la violence.
Un militant antifasciste est mort. Mort pour avoir défendu ses idées, mort pour combattre la bête immonde qui propulse ces idées de haine et de violence, mort parce que nos politiques ont tout fait pour que ces idées d’extrême droite soient banalisées.
Les médias également en portent une lourde responsabilité en invitant régulièrement sur leurs plateaux la Marine et autres compères du FHaine.
C’est de la colère, du dégoût, de l’indignation, une honte pour notre pays que de voir ce genre de choses se passer.
Dédiabolisé par l’UMP, par cette droite décomplexée, par les médias en faisant l’amalgame avec l’extrême gauche alors que les idées sont totalement opposées.
D’un côté le souci de l’humain, des valeurs de justice, de solidarité, de fraternité, d’égalité, et de l’autre la haine, la violence, rien de comparable !
Pourtant ces actions meurtrières étaient prévisibles suite aux manifestations contre le mariage pour tous. Nous les avons vu ces fascistes violents narguer et provoquer la police, nous les avons vu frapper à coups de pied celles et ceux qui manifestaient pour cette loi.
Barjot avait promis du sang, en voilà !
Nous les voyons régulièrement de noir vêtu, le crâne rasé jouant le rôle de service de sécurité lors des déplacements de cette Marine.
On a diffusé de nombreux documentaires sur ces groupes, montrant leur détermination, leur entraînement, à croire que certaines images ne sont pas enregistrées par les humains que nous sommes.
Il faut interdire ces groupuscules, dénoncer leurs idées pros nazies, et cela sans se poser la question si cela est démocratique ou pas. Ces gens sont des assassins, ce n’est pas la première fois que cela arrive. Ils sont contre les libertés, contre la démocratie, contre nos idéaux républicains.
Il nous faut tout mettre en œuvre pour proposer un modèle social plus cohérent et lisible aux Français qui sont inquiets et non les pousser à aller vers le FHaine ou autres groupuscules factieux.
Expliquer et agir sont les deux actions prioritaires que doivent engager tous les démocrates pour mettre un terme à ce climat et éviter que des citoyens partent dans les extrêmes.
On a le droit d’avoir des convictions, mais on n’a pas le droit de tuer quelqu’un pour ses convictions.
Une société qui ne peut plus protéger ses enfants n’est plus une société, elle est perdue.
Il faut dissoudre ces groupes, mais ce ne sera pas la situation idéale, car même dissous, les idées morbides que ces groupes véhiculent existeront toujours. La solution n'est pas là, la solution serait déjà de vivre dans une société harmonieuse et plus juste ; la violence ne vient pas de nulle part. Il y a des idéologues dans ces groupes extrémistes, mais ils réussissent à recruter parce que la société est malade. Pensez-vous que des jeunes biens dans leur vie iraient perdre leur temps et leur jeunesse dans ces groupuscules d'un autre temps, je pense que non. C'est là que la politique aurait un rôle fondamental à jouer. Même si dissoudre est déjà faire un pas, dissoudre ne changera rien, c'est juste plus facile que de changer la vie des gens en souffrance.
C'est un meurtre politique. D'une sauvagerie inouïe.
Clément Méric a été assassiné pour ses opinions antifascistes et libertaires.
Dénoncer la violence, c'est un devoir, la laisser se développer par ruse politique c'est un crime.
Que les auteurs de cet assassinat soient durement punis.