Mesurant 7,84 mètres sur 4,26 elle est composée de petits cubes de pierre (marbre et calcaire). L’ensemble est très bien conservé, seule une petite partie manquante a été comblée lors de la restauration.
La mosaïque est divisée en trois zones : une partie centrale presque carrée et deux panneaux rectangulaires en haut et en bas. Le monde animal y est représenté avec précision, de façon réaliste : poissons, oiseaux, quadrupèdes bien identifiables, si ce n’est, au centre, un monstre marin. On y trouve y compris des animaux exotiques, éléphant, girafe, tigre, rhinocéros.
Elle appartenait à un vaste pavement qui ornait le sol d’une pièce – vraisemblablement une pièce de réception dans une maison romaine. Elle représente le monde marin avec des animaux et deux bateaux qui naviguent parmi la faune marine du registre inférieur.
À l’origine, les mosaïques sont fabriquées à partir de petits galets de couleurs diverses ; plus tard, on utilise de petits cubes de marbre, de pierre, de pâte de verre ou de céramique, appelés tesselles.
Je ne sais pas si c’est uniquement pour cette occasion mais la cour du Sphinx est enfin ouverte au public. Pour mémoire elle avait servi pendant plusieurs années de dépôt d’œuvres dans le cadre du plan de prévention inondations du musée.
La Cour du Sphinx doit son nom au fait que le grand sphinx de Tanis y fut exposé (le sphinx est désormais dans une crypte du département des antiquités égyptiennes). C’est la plus ancienne Cour du Louvre, son architecture date du XVIIe siècle.
La mosaïque de Lod est visible jusqu’au 29 août 2013 dans l’aile Denon, rez-de-chaussée, cour du Sphinx.