Cette fois-ci je ne courrais pas.
Ce n’est pas seulement mon bobo (dont j’aperçois l’issue) qui
m’en a empêché, mais en renouant depuis septembre dernier avec un club de
course à pied, je participais à l’organisation de la course.
Pour la cinquième année, COURIR A PEILLON, le petit club qui
monte, organisait une course sur ses terres. Si les premières éditions voyaient
le parcours culminer jusqu’au village perché, depuis l’an dernier la course est
désormais plus accessible avec deux boucles de 4,5 kilomètres, une course en
relais mixte, et des courses enfants de 600 mètres pour les pitchouns à 1,6
kilomètres pour les plus grands.
Bon an mal an, la course attire deux cents coureurs adultes,
une cinquantaine d’enfants, et un pilote automobile ce que je n’ai su que le
lendemain dans le journal, ma méconnaissance du sport mécanique ne me permettant
pas de le reconnaître.
Organiser une course, n’est pas une opération de tout repos,
depuis plusieurs mois le noyau dur du club s’affaire à l’organisation. Les
tâches sont variées, allant des formalités administratives au débroussaillage
des sentiers du parcours.
La veille, la préparation bat son plein entre la
préparation des récompenses, la mise en place des inscriptions, des
ravitaillements, du balisage et j’en passe.
Puis le jour J, tout doit être prêt pour le départ des
différentes courses, barrières, jalonneurs, balisages, sonorisation.
Et comme nous sommes en Gaule, tout se termine autour du
repas !
Photos : Julien