J’ai lu ce livre car je n’avais jamais rien lu de Tatiana de Rosnay. Peut-être n’était-ce pas le meilleur de ces romans pour débuter. En tout cas, il m’aura permis de découvrir son style, une écriture courte, rapide, dynamique, qui me plait. Le récit lui me laisse une impression plus que mitigé, voir une certaine déception.
Tout commençait pourtant plutôt bien. Des phrases courtes qui emmène le lecteur (ou la lectrice tout du moins) dans le vif du sujet, qui le fait s’identifier au personnage de Pascaline, nouvellement divorcée, une peu perdue, en reconstruction et où le suspens est présent dès les premiers paragraphes. L’histoire liée à l’appartement de Pascaline a de quoi faire réfléchir. En effet, les murs ont-ils une mémoire ? Vous est-il déjà arrivé, à vous, de vous sentir mal à l’aise dans un lieu, sans explication valable ?
Le passé lié à un lieu peut-il avoir des répercutions dans le présent, sur des personnes n’ayant pourtant aucun lien ?
Seulement, toutes ces questions ne sont pas réellement soulevées. C’est sur Pascaline qui s’attarde le roman, sa personnalité, son extrême sensibilité et la tragédie qui s’est produit dans son appartement n’est enfait que le déclencheur de son propre drame.
Car la véritable histoire de ce livre c’est l’histoire de cette femme qui a perdu un enfant. Un évènement dont on ne se relève pas, ou très difficilement. Une douleur insondable qui poussera Pascaline à commettre l’irréparable. Mais tout cela s’englue, les obsessions du personnage sont redondantes, il ne passe finalement plus rien ni dans sa vie ni dans le livre. J’avais juste envie de lui dire « mais va voir un psy !!!!!! »
Un roman court qui débute de façon très prometteuse mais qui s’essouffle rapidement.