© Théo Mercier
Considéré comme l’un des artistes les plus prometteurs et les plus originaux de la scène artistique française, le jeune Théo Mercier est un touche à tout.
Né à Paris en 1984 dans une famille sensible à la création artistique, Théo Mercier a connu une «enfance heureuse et une adolescence intéressante». Après un BTS de communication visuelle, il intègre en 2005, l’Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle (ENSCI) de Paris. De passage à l’université berlinoise en 2007, en design de produit, le jeune étudiant aspire à un autre possible. Au lieu de se destiner à la production d’objets usuels comme des automobiles, des chaises ou des flacons de shampoing, il sera artiste.
C’est après avoir poussé la porte de l’atelier de Matthew Barney en 2008 qu’il réalise sa première exposition personnelle à New York, à 25 ans. Productif et polyvalent, Mercier s’adonne aussi bien à la peinture et la sculpture qu’à la photographie. Autant de médias qui lui permettent de laisser libre cours à son imagination débordante et de mettre en scène les créatures monstrueuses et singulières qui peuplent son esprit. Fil conducteur de son travail, l’humour lui permet de traiter ses thèmes de prédilection, la mort et le sexe, sans jamais être indigeste. Il réalise des associations improbables d’objets, produisant des montages qui rompent avec les convenances, à l’exemple de ses têtes de mort qui côtoient des théières, des œufs frits ou des chaussettes sales.
Depuis 2009, il n’a cessé de participer à des expos collectives à Paris, Berlin, New York, Londres, Lausanne, Riga ou Moscou, et de poser plus rarement ses bagages et ses malles aux trésors pour des expositions personnelles, comme lors de son «Musée des arts seconds» chez sa galeriste Gabrielle Maubrie (2011), au Tri Postal à l’occasion de Lille Fantastic (2012) ou au Lieu Unique à l’occasion d’un «Grand Mess» détonnant.
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PRESSE / Théo Mercier : Petit Prince de l’art sur Next Libération